Courir en arrière est devenu une tendance sportive. Cela peut sembler bizarre et contre-nature mais cette nouvelle technique de running est un excellent exercice, qui est en train de faire de plus en plus d’adeptes de par le monde.

Le Rétro-running et ses bienfaits

Ce thème a attiré l’attention des scientifiques depuis des années, et de nombreuses études ont été réalisées pour essayer d’en démontrer les bienfaits. Courir en arrière non seulement encourage la confiance et la détermination de l’athlète, il est également un des moyens les plus efficaces pour brûler les graisses. Une étude publiée en 2010 indique que le rétro-running peut vous aider à brûler 30% d’énergie en plus.

Il s’agit d’un exercice de cardio complet, qui sollicite plus de groupes musculaires que le jogging normal, en vous permettant de perdre plus de poids. Effectivement, 100 pas en arrière équivalent à 1000 pas en avant ! En moins de temps, vous dépensez donc plus de calories !

Selon une étude de l’Université de Dayton, aux États-Unis, la performance sportive et l’endurance peut être améliorée lors de la course traditionnelle en alternance avec la course en arrière.

Pour ceux qui se remettent d’une blessure au genou, le rétro-running est l’un des meilleurs exercices pour protéger les articulations, selon une autre étude américaine, menée à l’Université de Oregon.

Ecourant vers l’arrière, l’impact au sol est moins agressif sur vos genoux tout en améliorant l’équilibre avec les groupes musculaires antagonistes. Vous augmentez donc votre performance tout en diminuant le risque de blessures du genou. De plus, la course en arrière force des appuis sur la pointe des pieds, ce qui permet de travailler d’autres groupes musculaires.

Le rétro-running améliore également votre posture, car courir en arrière, vous oblige à redresser la colonne vertébrale et à vous tenir naturellement droit. Cela apaise les douleurs du bas du dos qui est plus sollicité lors du running vers l’avant… tout en tonifiant votre ceinture abdominale.

Ainsi, le rétro-running permettrait aussi d’augmenter la quantité d’oxygène pénétrant dans vos poumons et donc, de mieux optimiser votre effort, en stimulant mieux votre système cardio-vasculaire.

La course en arrière présente bien sûr l’énorme inconvénient d’être relativement dangereuse, favorisant les risques de chutes ou de collisions. La position de la tête et de la nuque – pour regarder vers l’arrière – est également inconfortable. Il est donc recommandé de pratiquer cet exercice sur une piste d’athlétisme et de l’intégrer dans votre routine d’entrainement.

Vous pouvez ainsi inclure 2 minutes de retro-running en fin de phase d’échauffement ou alors lors de vos séances d’exercices éducatifs.