Nous le savons déjà depuis longtemps, les aliments industriels sont ultra-transformés et néfastes pour notre santé. Il est donc tout naturel de redécouvrir les pratiques culinaires de nos ancêtres parmi lesquelles la lacto-fermentation.

Ce procédé transforme les sucres en acide lactique par l’action de certaines bactéries (Lactococcus, lactobacillus et streptococcus).  On connaissait déjà quelques aliments lacto-fermenté, comme les yaourts ou choucroutes, mais saviez-vous que ce procédé peut être s’utilisé pour bien d’autres aliments.

Une conservation qui dure longtemps

Une des principales raisons de faire ses propres aliments fermenté ou lacto-fermenté et sa durée de conservation qui est beaucoup plus longue. À l’époque, les frigos ou congélateurs n’existaient pas et la « pasteurisation » non plus, c’était donc un moyen simple de disposer de conserves de longue durée.

La lacto-fermentation dépend de l’action des moisissures, levures et des bactéries lactiques.  On associe bien souvent à tort, la fermentation et la moisissure des aliments. Or, l’action des bactéries permet ici de conserver longtemps toutes les qualités nutritionnelles des aliments. Même conservé à température ambiante, les produits lacto-fermentés se conservent au moins un an.

Meilleure assimilation des nutriments

Les aliments fermentés sont remplis de bienfaits pour votre organisme, l’un de ses nombreuses vertus est l’amélioration de la biodisponibilité des minéraux par l’organisme. L’acidification des aliments rendrait en effet leurs minéraux plus solubles, ni cuits, ni vraiment crus, ces produits sont des produits « vivants »

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À l’inverse des méthodes de conservation plus « traditionnelles » : comme le séchage, stérilisation ou surgélation, la lacto-fermentation ne dégrade aucunes vertus nutritionnelles de l’aliment. Bien au contraire ! Elle améliore nettement les teneurs en vitamines et enzymes.

Le fer est un bon exemple : l’acide lactique présente dans ces aliments augmente le nombre de molécules de fer solubles. De récentes chercheurs ont également trouvé des taux de vitamine C, B6 et B12 plus hauts dans les légumes lacto-fermentés par rapport à leurs homologues nature.

Plus d’économies et moins de déchets : le duo gagnant !

Vous n’avez besoin que de quelques ingrédients. Un peu d’eau, du sel et un bocal bien propre. Il faut qu’il soit bien désinfecté, n’hésitez pas à utiliser de l’alcool à 90% pour nettoyer votre bocal. Cette méthode de conservation vous permet de garder vos légumes du jardin autrement qu’au congélateur ou en conserve maison. Résultats : Moins de déchets et le porte-monnaie qui vous dit merci !

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C’est votre intestin qui sera ravi

Les aliments lacto-fermenté sont riches en probiotiques, vous savez ces bactéries intestinales qui nous veulent que du bien. Ces derniers aident au niveau de la digestion mais également sur l’entretien de la flore intestinale.

Ces probiotiques sont plus intéressant que ceux vendus en pharmacie car ils présentent des avantages certains. Ils sont beaucoup plus variés, ils sont servis avec des fibres (donc des prébiotiques) et bien moins couteux.

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Quelques aliments fermentés

La choucroute : sans doute le plus connu des plats lacto-fermentés. La fermentation confère au chou d’importantes qualités vitaminiques.

Le kéfir : cette boisson aux innombrables bienfaits santé s’obtient par le biais de la fermentation des grains de kéfir dans du lait, de l’eau ou du jus de fruit

Le miso : cette pâte de soja fermentée a une place prépondérante dans l’alimentation asiatique. On lui reconnaît de nombreuses vertus santé parmi lesquelles une action anti-cancer.

Le citron confit : derrière ce nom trompeur se cachent en réalité des citrons lacto-fermentés, fréquemment employés en cuisine méditerranéenne.

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