La dernière enquête européenne sur la santé (EHIS) a été menée en 2014. Son objectif : mesurer l’état de santé des citoyens européens. Ses conclusions montrent qu’en 2014, près d’un adulte sur six au sein de l’Union européenne était considéré comme obèse, c’est à dire avec un IMC supérieur à 30.

Moins d’obésité en Italie qu’en France

Parmi les membres de l’UE, les taux d’obésité les plus bas en 2014 ont été constatés en Roumanie (9,4%) ainsi qu’en Italie (10,7%).
À l’opposé, l’obésité touche plus d’un adulte sur quatre à Malte (26,0%) et environ un adulte (plus de 18 ans) sur cinq en Lettonie (21,3%), en Hongrie (21,2%) et au Royaume-Uni (20,1%).
La France est légèrement en dessous de la moyenne européenne avec un taux d’obésité situé à  15,3%.

Ainsi donc, il y a presque 5% de personnes en situation d’obésité en France qu’en Italie. Le « paradoxe français » qui veut que en France malgré une alimentation grasse, nous soyons plus mince qu’ailleurs et souffrions de moins de problèmes  de santé, en prends tout de même un sacré coup, il faut l’avouer.

Quels facteurs jouent sur le poids ?

Quel que soit le pays, deux facteurs sont considérés comme favorisant le surpoids :
– l’âge
– le niveau d’éducation.

Autrement dit, plus on est âgé, plus le risque de surpoids augmente et moins on a fait d’études, plus le risque de surpoids augmente également. Cet élément ne joue pas en faveur de la France alors que notre population est parmi une des plus jeunes d’Europe en raison d’un taux de natalité exceptionnel depuis quelques années.

Pourquoi les plats italiens sont-ils bons pour la santé ?

Les plats italiens font la part belle au fameux régime méditerranéen à base d’huile d’olive, de poissons, de légumes. Ce n’est pas pour rien si les Méditerranéens détiennent (avec Okinawa) le record de longévité mondial. Ce régime mise sur les graisses insaturées (l’huile d’olive) avec une consommation de viande rouge réduite et de nombreux anti-oxydants contenus dans le von rouge notamment.

Quand on pense épicerie italienne, on pense aussi aux féculents : pâtes, pizza… Ils sont omniprésents en Italie. Ces sucres lents favorisent une progression constance du taux de glycémie ce qui apaise le pancréas et limite sur le surstockage de graisse.

Autre caractéristique de la cuisine italienne : l’ail et l’oignon. Ces deux légumes – condiments favorisent la bonne santé du cœur et des artères. L’oignon apporte notamment de la quercétine, un antioxydant facilement assimilé ainsi que des composés soufrés qui favorisent la fluidité du sang.

La cuisine italienne a de nombreux atouts, et coup de chance, la France compte un nombre considérable de restaurants italiens et la proximité géographique favorise l’importation de produits frais en provenance d’Italie. profitons-en !