Brèves: l'actualité minceur et bien-être
La malbouffe serait un facteur de dépression
Le 04/04/2012 par Marie Lascaux
Une équipe de scientifiques espagnols s’est penchée sur le lien entre la junk food et la dépression. Fast foods, pâtisseries industrielles, hot-dogs ou pizzas, consommés trop souvent, augmenteraient de 51% le risque de dépression.
Selon leurs conclusions publiées dans la revue Public Health Nutrition, les chercheurs des Universités Las Palmas de Gran Canaria et de Grenade ont constaté que la nourriture de type fast food était associée à un risque de dépression accru de 51%.
Cette étude a été menée auprès de 8 964 personnes, n’ayant jamais vécu d’épisode dépressif et ne consommant pas d’anti-dépresseurs. Parmi elles, 493 ont été diagnostiquées comme dépressives durant les 6 mois qu’a duré l’enquête. Celles qui avaient régulièrement recours à la restauration rapide présentaient un risque plus important de développer cette pathologie de 51%.
Selon le docteur Almudena Sánchez-Villegas, l’auteur principal de l'étude, il y a un lien entre la réponse du psychisme et la dose de malbouffe consommée : « plus on consomme de fast food, plus le risque de dépression est élevé. »
Pourtant, il est difficile d’affirmer que la nourriture industrielle serait une des causes de dépression chez les patients qui en souffrent, et non un comportement associé aux facteurs de risques : en effet, les grands consommateurs de fast food sont plus susceptibles d'être célibataires et moins actifs. Leur régime alimentaire laisse souvent de côté fruits, noix, poisson, légumes et huile d'olive. En revanche, ils fument plus que la moyenne et travaillent plus de 45 heures par semaine…