Brèves: l'actualité minceur et bien-être
De la charcuterie moins grasse et moins salée d'ici 2015
Le 05/05/2015 par Gaëlle Le Pemp
Souvent pointée du doigt, la charcuterie se trouve être très peu diététique car elle est riche en sel et en gras. La filière s’est dernièrement engagée à réduire le taux de matière grasse présent dans les produits.
Il y a cinq ans, la filière s’était engagée à réduire de 5% en 3 ans les teneurs moyennes en sodium et en lipides sur les produits principaux de charcuterie en signant une charte d’engagement de progrès nutritionnels.
12 nouvelles catégories de charcuterie concernées
Aujourd’hui, dans le cadre du Programme national pour l’alimentation impulsée par la Loi d’avenir du 13 octobre 2014, la filière s’est alors engagée à une réduction des teneurs en lipides et en sodium sur 12 nouvelles catégories d’ici 2016. Parmi ces nouvelles catégories, sont concernées jambons cuits choix et standard, épaules cuites supérieure, choix et standard, saucisses fumées, andouillettes, boudins noirs, pâtés et mousses de canard, pâtés en croûte, saucissons cuits, cervelas.
Diminuer de 5% le taux moyen en sel et en matières grasses
De plus, le but de cet engagement est également de diminuer de 5% le taux moyen en sel et la matière grasse en fixant des seuils minimums. L’objectif est de réussir à inscrire ces seuils dans le Code des usages de la charcuterie.
Cette décision permet une réduction moyenne de l’apport en matière grasse qui n’aura pas d’incidence sur la qualité sanitaire, organoleptique et technologique.
Une diminution des emballages
Le secteur de la charcuterie s’est également engagé à diminuer les déchets d’emballages industriels ainsi qu’à améliorer l’information des consommateurs concernant les consignes de tri.