Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Pour rester mince, pas la peine de se priver de frites !
Le 21/08/2014 par Anne-Sophie Roux
Une récente étude américaine prouve qu'il n'est pas nécessaire de supprimer totalement la junk food pour rester mince.
Ne pas se priver pour garder le plaisir de manger
Dans les résultats publiés courant août dans différentes revues, Kelly Haws, chercheuse américaine, n'établit pas de lien formel entre “junk food” et prise de poids. A condition bien sûr, d'en manger en petite quantité !
Kelly Haws nomme ce phénomène "le paquet de vice et vertu". Globalement, nous avons tendance à opter pour des aliments liés au "vice", c'est à dire meilleur du point de vue du goût, au détriment des aliments liés à la "vertus", sains et bénéfiques pour la santé. Haws encourage alors l'optimisation de la consommation d'aliments dont l'organisme a besoin, soit les aliments liés à la vertu, tout en s'autorisant ceux moins bons pour la santé qui devraient être simplement limités. Nous ne devrions donc pas abandonner totalement les aliments qui ne sont pas très interessants d'un point de vue nutritionnel mais qui nous font pourtant plaisir.
La portion idéale
Après une série de tests, Kelly Haws et d'autres chercheurs soulignent qu'il existe un "point d'équilibre goût-santé" en nous : nous avons une idée de la proportion d'aliments de vices et de vertus à consommer lors d'un repas. Il s'agirait alors de savoir maximiser le côté "santé". Ainsi, nous pensons en moyenne que cet équilibre est garanti quand au moins 25% du composé de notre assiette est constituée d'aliments plaisir. En somme, une petite quantité de frites ou autres serait suffisante pour satisfaire nos envie d'aliments goûteux. Les chercheurs en concluent que cela offre des "directions passionnantes pour la recherche et la pratique future visant à maximiser la santé sans compromettre les goûts".
Une recherche qui prouve que se priver totalement entraîne des frustrations, de la culpabilité et ne garantit pas une meilleure perte de poids. Trouver le juste équilibre alimentaire semblerait plus pertinent.