Brèves: l'actualité minceur et bien-être
La sous-alimentation infantile et la nutrition des mères au coeur des préoccupations
Le 11/06/2013 par Lise Petit
A la suite du sommet international de Londres le week-end dernier, les thèmes de la sous-alimentation et de la nutrition de femmes enceintes et allaitantes étaient mis à l’honneur. Découvrez les initiatives prévues pour améliorer la nutrition dans le monde.
La sous-alimentation infantile, problème de santé publique
165 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent de retards de croissance dus à la malnutrition dans le monde. D’après l’Unicef toujours, 40% des enfants en Afrique subsaharienne souffrent de retards de croissance dus à la malnutrition chronique. La malnutrition infantile est donc clairement devenue un problème de santé publique.
Ce week-end, lors du sommet international à Londres il a été question de lutte contre l’obésité et de mesures à cette effigie. En effet, la volonté de lutter contre la malnutrition a été la priorité des politiques de développement nationales, européennes et même mondiales.
Lors de ce sommet, les parlementaires ont souhaité que soit accéléré le déploiement à grande échelle des interventions qui ont déjà fait leurs preuves. Aussi, pour ne plus avoir à agir dans l’urgence, les parlementaires internationaux appellent à la mobilisation de ressources finançières suffisantes et perennes. Afin de réaliser leurs opérations, les parlementaires sont soutenus par les associations comme Action contre la faim, Alima, Global health advocates, Médecins sans frontières et Unicef France.
Nutrition des femmes enceintes et allaitantes
Pour s’assurer que les enfants puissent avoir le meilleur départ possible dans la vie, le PAM, Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies et le FNUAP, Fonds des Nations Unies pour la Population, ont développé une initiative pour améliorer la nutrition des femmes enceintes et allaitantes. Cette nouvelle initiative a été lancée à la veille du sommet sur la nutrition pour la croissance de Londres.
L’initiative a pour but de répondre aux besoins nutritionnels des femmes pendant la grossesse et la période d’allaitement. Grâce à cette opération, le nombre d’enfants souffrant d’une insuffisance pondérale ou de retards de croissance à la naissance pourrait bien diminuer.
Selon la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin, “Lorsqu'une mère suit un régime alimentaire adéquat et équilibré avant et après l'accouchement, son enfant se développe de manière optimale", elle ajoute qu’«en faisant en sorte que les femmes aient accès à des aliments nutritifs, nous assurons un avenir sain et productif aux futures générations”.
En devenant partenaires, les deux agences onusiennes s’engagent dans opération “1000 jours” à améliorer la nutrition pendant les 1000 premiers jours de la vie de l’enfant. Le directeur exécutif du FNUAP explique que “La nutrition maternelle peut jouer un rôle clé pour améliorer la santé des mères et des nouveau-nés. Selon les études, les programmes destinés à améliorer l'accès aux aliments sains et à encourager les bonnes habitudes alimentaires chez les jeunes femmes peuvent réduire la mortalité maternelle et infantile.“
Dans le cadre de ce partenariat, il a été prévu de mettre en place des programmes pilotes au Burkina Faso, en Sierra Leone et en Zambie. Les femmes participants à ces programmes pilotes recevront des compléments alimentaires nutritionnels, y compris les micro-nutriments essentiels comme le fer, l’acide folique et le calcium, et ce, en fonction de leurs besoins.
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