Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Manger moins gras pour être moins déprimé
Le 31/03/2015 par Gaëlle Le Pemp
Une étude des chercheurs de l’Université de Louisiane montrant un lien entre la nourriture grasse et l’accroissement des troubles mentaux a été publiée dans la revue Bilogical Psychiatry.
Manger trop gars accroît les risques de troubles mentaux
Les chercheurs américains de l’Université de Louisiane ont établi un lien entre un régime alimentaire trop riche en graisse et des signes de troubles mentaux comme la dépression et l’anxiété.
Pour comprendre ce fonctionnement, les chercheurs ont utilisé la méthode de “transplantation de microbiode” sur des souris.
Pour ce faire, ils ont implanté la flore intestinale de souris obèses grâce à un régime riche en graisse dans le tube digestif de souris saines. A l’issu de cette opération, les souris opérées ont montré des signes accrus d’anxiété, des troubles de la mémoire mais aussi des comportements répétitifs et monotones.
Par ailleurs, les souris dont la flore intestinale a été modifiées présentes des symptômes physiologiques dont une inflammation du système digestif et une inflammation du cerveau.
La flore intestinale remise en question
Des recherches ont déjà prouvées auparavant qu’il existait bel et bien un lien entre la dépression et une inflammation du cerveau.
Cependant, l’explication de l’origine du lien entre l’obésité et le risque de troubles mentaux n’est pas encore assez clair.
Aujourd’hui, les chercheurs remettent en cause la flore intestinale car les souris rendues dépressives avaient un régime classique et présentaient un poids normal.
Un axe intestin-cerveau en cause ?
Les scientifiques s’intéressent donc à un axe entre l’intestin et le cerveau pour voir quelle influence la flore intestinale peut avoir sur le mental. En effet, le tube digestif regorge un grand nombre de bactéries qui peuvent jouer un rôle dans le cerveau.
Au travers de ces recherches, les chercheurs parlent de l’intestin comme d’un deuxième cerveau.
Les régimes riches en graisse affecteraient la santé du cerveau en perturbant la relation symbiotique entre les humains et les micro-organismes des voies digestives.