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Notre santé buccale, plus mauvaise que celle des hommes de Cro-Magnon
Le 22/02/2013 par Lise Petit
D’après des scientifiques australiens, notre santé buccale laisserait à désirer, et ce même si on la compare à celle de nos ancêtres de la préhistoire...
Les “mauvaises” bactéries auraient gagné la bataille contre les “bonnes” bactéries
Selon Alan Cooper, chercheur de l’Université d’Adlaïde en Australie, et à l’origine d’une recherche sur la santé buccale de nos jours, notre bouche serait “dans un état permanent de maladie”.
Bien que depuis la préhistoire les moyens pour garder une bonne hygiène buccale se sont développés, il s’avère que nos ancêtres n’étaient pas sujets à autant de “mauvaises” bactéries.
L’étude du Dr Alan Cooper et de son équipe, dont les résultats ont été publiés dans le journal Nature Genetics, s’est faite sur la comparaison de l’hygiène de nos dents avec celle de l’ADN du tartre issu de 34 hommes préhistoriques retrouvés en Europe du Nord.
Résultats de la recherche : nous avons plus de “mauvaises” bactéries que de “bonnes” bactéries en bouche et les types de bactéries que nous avons de nos jours sont davantage sujets à entraîner des maladies du type diabète, obésité et même autisme.
Qui tenir pour responsable ?
De nos jours, la nourriture commercialisée aurait diminué la quantité de “bonnes” bactéries présentes dans nos bouches. De ce fait, les “mauvaises” bactéries, provoquant caries et autres maladies des gencives, les auraient remplacées.
La nourriture transformée, produite depuis la révolution industrielle, serait responsable de notre mauvaise santé buccale.
Comment préserver sa santé buccale ?
D’après les scientifiques, pour améliorer notre santé buccale il faudrait réduire notre consommation de produits riches en sucre et en glucides. Aussi, en plus de consommer des aliments frais, il faudrait aussi consommer de manière locavore, c’est à dire consommer des aliments produits localement.
Attention aux idées reçues : les bains de bouches antibactériens, utilisés à la base pour une bonne hygiène buccale, soulager un aphte, des gencives inflammées ou irritées mais aussi pour combattre ou prévenir une infection, feraient “plus de mal que de bien”. En effet, d’après Alan Cooper, ces bains de bouches diminueraient la diversité des bactéries qui serait nécessaire.
Par ailleurs, les chercheurs recommandent aux enfants de jouer le plus possible à l’extérieur, afin d’être exposé aux microbes pour mieux s’en prémunir. Une solution proche de l’expression “soigner le mal par le mal”...