Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Patron : les kilos en trop ne sont plus synonymes de pouvoir
Le 03/06/2013 par Lise Petit
D’après une étude du CCL, anciennement perçu comme un signe de pouvoir pour la société, l’embonpoint serait désormais néfaste pour un dirigeant d’entreprise. Le physique du patron idéal a complètement changé.
Les kilos en trop sont néfastes pour l’efficacité et l’image du patron
L’étude du CCL, Center for Creative Leadership, prouve que le surpoids d’un salarié ou d’un patron serait néfaste à ses capacités de travail. En cause : ses compétences managériales, son énergie au travail et l’image qu’il renvoie. L’embonpoint pourrait donc être un sérieux problème pour un salarié, mais encore plus pour un patron, puisqu’un chef d’entreprise va jusqu’à incarner l’image de sa société.
En effet, selon Barry Posner, professeur de leadership à Leavey School of Business, “Un manager avec de l'embonpoint est implicitement jugé moins capable d'accomplir rapidement certaines tâches, sa réactivité est remise en question. Nous sommes imprégnés d'une quantité incroyable de stéréotypes sur les matières grasses”.
Aujourd'hui, le patron idéal est svelte
Pas seulement pour se sentir bien dans son corps, ou pour plaire, désormais, pour être embauché (ou gardé), il faut surveiller sa ligne. “Une relation manager-managé comprend des éléments de communication dite non-verbale: charisme, physique, gestuelle... Le regard esthétique est de plus en plus important” explique Philippe Laurent, coach spécialisé dans le monde du travail.
De nos jours, le patron idéal est vu comme un homme propre sur lui, dynamique et même avec un physique avantageux. En entreprise et ailleurs, on a tendance à penser que quelqu’un qui est en surpoids ne se respecte pas, et même qu’il a des difficultés à se contrôler lui-même, puisqu’il ne maigri pas ou n’y arrive pas. Ainsi, la question suivante s’enchaîne très vite : “Comment peut-il donc contrôler une équipe ?” Le surpoids est clairement devenu un facteur de discrimination, la plupart des personnes semblent ne pas s’intéresser à ce qu’on ressent quand on est en surpoids et tirent de conclusions hâtives et discriminantes.