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Repas scolaires : le privé moins bon élève que le public
Le 21/03/2013 par Lise Petit
L’association des consommateurs l’UFC Que Choisir a étudié la qualité nutritionnelle des repas en cantines scolaires depuis la parution d’un décret en faveur de la qualité nutritionnelle dans le secteur. Elle constate des améliorations, mais pas dans les établissements privés.
En France, le taux d’enfants obèses est de 18%. L’UFC Que Choisir, association des consommateurs a souhaité réagir à ce chiffre. Ainsi, c’est en 2011 que l’association avait imposé un décret obligeant une certaine qualité nutritionnelle dans les cantines scolaires. Ce mois ci, l’association a pu constater une amélioration des repas.
Des meilleurs repas en écoles publiques que privées
L’UFC Que Choisir s’est intéressée à plus de 600 établissements et communes en France en sondant puis notant les menus qu’ils proposent habituellement. L’étude donnait des bons points aux écoles dont les menus étaient constitués de fruits et légumes et à l’inverse accordait des “malus” pour les produits gras et sucrés.
Depuis la dernière étude en date de 2005, il s’avère qu’il y a eu de fortes améliorations dans les écoles primaires publiques puisqu’elles obtiennent la note moyenne de 15,2 sur 20. Les écoles primaires publiques les plus félicitées sont celles de Saint-Denis, Paris 16ème et de Quimper.
Certaines écoles privées comme Malakoff, Metz ou encore Perpignan, ont amélioré leurs repas. Ils avaient été mal noté par la première étude de 2005 mais ont nettement progressé depuis et obtiennent des notes situées entre 16 et 18 / 20.
A travers sa récente étude, l’UFC Que Choisir a pu constater que les menus scolaires des écoles privées étaient moins bien équilibrés que ceux des écoles publiques. En effet, 29% des établissements privés ont une note inférieure à 10/20.
Le problème des menus “avec choix”
Dans les collèges et les lycées, le principe des menus à choix fait baisser les notes, puisqu’il permet aux adolescents de choisir les aliments qu’ils préfèrent. Rares sont ceux qui optent pour un plateau diététique. Ils choisissent des aliments plus “appétissants” (selon eux) et moins onéreux. Alain Bazot , président de l’association, dénonce : “[proposer ces produits malheureusement souvent choisis est] une pratique délibérée de la restauration collective pour faire des économies”.
Désormais, le but pour l’association est faire appliquer ce décret aux cafétérias proposant de la “mal-bouffe” dans les établissements du secondaire et notamment ceux qui en proposent en dehors des repas.
Les résultats complets de l’enquête, ainsi qu’un guide pratique pour les parents, sont disponibles sur le site l’UFC Que Choisir.
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