Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Génétique : Quand être mince n’est pas un atout
Le 13/12/2012 par Lise Petit
Il vous arrive peut être souvent de vous dire “Mais comment fait-elle pour toujours rester si mince ?” Méfiance, il ne faut pas s’arrêter aux apparences, être mince peut être du à un dysfonctionnement génétique.
Comment ça, être mince : une maladie ?
En effet, certaines personnes n’assimilent pas les aliments dans leur organisme. Peu importe ce qu’elles mangent, ces personnes ne prennent pas de kilos, et pire (ou mieux penserez-vous?) elles peuvent même en perdre.
Les apports des aliments ingérés, et donc leur valeur énergétique, ne sont pas réellement assimilés par leur organisme. Alors qu’elles peuvent déjà être sur le seuil de la maigreur, ces personnes sont impuissantes face à la gestion de leur poids.
Cette pathologie viendrait d’une enzyme fondamentale pour une digestion correcte, mais dans le cas de ces malades, cette enzyme serait manquante.
“Pour la première fois, nous nous sommes intéressés aux gènes des pathologies induisant la minceur, voir la maigreur, malgré l’alimentation” explique le Docteur Itzik Harosh, PDG d’ObeTherapy Biotechnology.
Détrompez-vous, être maigre n’est pas bon ni pour le corps et la santé, et la santé, ni même pour l’esprit. Lorsque vous calculez votre IMC, la phase située sur la jauge en dessous du “poids normal” intitulée “maigreur” est déconseillée par les spécialistes.
Des évolutions côté science : la molécule antiobésité Obe2008
Une société française de biotechnologie, ObeTherapy Biotechnology, a découvert une molécule capable de masquer l’enzyme causant la pathologie de la maigreur. La bonne nouvelle est que cette molécule pourrait aussi faire évoluer les recherches permettant d’agir contre l’obésité ou encore le diabète de type 2.
Cette molécule aurait pour capacité de limiter l’absorption de graisses et de protéines dans une finalité de lutte contre l’obésité.
De nos jours, les traitements antiobésité sont réputés pour être à l’origine de nombreux effets secondaires.
Cette molécule, la future pilule miracle (?), est à l’heure actuelle toujours en tests précliniques chez la souris. Des études sur l’Homme seraient à prévoir d’ici 1 à 2 ans dans le meilleur des cas. Il faudra attendre environ 7 ans avant de pouvoir commercialiser un médicament.
Patience donc d’ici là.