Brèves: l'actualité minceur et bien-être
L’envie d’être mince serait génétique
Le 09/10/2012 par Suzanne David
Une étude publiée par des chercheurs de l’université du Michigan montrerait que les personnes désireuses de mincir seraient influencées par leur génome.
Certaines femmes idéalisent les normes de beauté, souvent minces voire maigres des magazines et ceci peut être à l’origine de troubles du comportement alimentaire. Les médias sont-ils seuls responsables ou faut-il aussi chercher ailleurs? La chercheuse Jessica Suisman s’est posé la question et les résultats de son étude apporte des pistes intéressantes.
En quoi a consisté l’étude ?
L’étude publiée dans la revue International Journal of Eating Disorders a été mené par l’équipe de scientifiques auprès de 300 duos de sœurs jumelles âgées de 12 à 22 ans, comprenant de vraies jumelles (monozygotes, correspondance génétique parfaite) et de fausses jumelles (dizygotes, correspondance génétique partielle). Elles ont été interrogées au travers de 9 questions, sur leur perception des célébrités minces vues dans les magazines ou dans les médias et leur envie ou non de leur ressembler.
Les résultats observés
Après analyse, il est apparu les choses suivantes. D’une part que les facteurs environnementaux, exposition aux médias notamment, n’ont pas un impact aussi important qu’attendu. D’autre part que les vraies jumelles partagent plus souvent un idéal de minceur que ne le font de fausses jumelles. La génétique pourrait donc expliquer pour partie la propension à idéaliser ou non la minceur. Malgré la taille faible du panel, qui ne permet évidemment pas une conclusion définitive sur le rôle de la génétique dans le désir d’être mince, il apparait cependant que ce désir n’est pas uniquement lié à l’environnement.
Après avoir découvert que notre régime alimentaire influencerait l'ADN de notre descendance, celui-ci serait donc à son tour responsable pour partie de notre régime alimentaire. Affaire à suivre.