Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Les chefs d'Etat soucieux de leur ligne
Le 21/08/2012 par Farez Hachem
Les chefs des Présidents étaient réunis à Paris pour fêter les 35 ans de création du très select Club des Chefs des Chefs. L'occasion pour eux de faire quelques confidences sur les goût alimentaires des Présidents, qui semblent plébisciter les plats allégés.
La minceur est un atout en politique, et logiquement les fruits et légumes ont la cote auprès des familles présidentielles. A écouter leurs cuisiniers, ils demandent aussi de plus en plus de plats légers. Cristeta Comeford, chef à la Maison Blanche, sert des plats équilibrés et sains à la famille Obama. Pour elle " en tant que chef, c'est vraiment bien d'avoir le potager, qui dicte ma cuisine en fonction de ce qui pousse". Un potager que Michelle Obama, Première Dame des Etats-Unis, fait souvent découvrir aux enfants, qu'elle invite régulièrement à manger à la Maison Blanche, sa lutte contre l'obésité.
En principauté de Monaco, la donne est la même. Christian Garcia, le chef du Prince Albert, confie qu'il a un faible pour la cuisine méditerranéenne, et qu'il lui demande souvent d'utiliser les produits du jardin de la résidence d'été où tout est bio. Par ailleurs, il nous apprend que le prince est aussi friand de plats sud-africains, pour rendre hommage aux origines de la princesse Charlène.
A l'Elysée en revanche, le nouveau Président a fait réintégrer le fromage qui avait été supprimé lors du précédent quinquennat. "Le Président Hollande est gourmet et apprécie aussi la bonne cuisine", explique Gilles Bragard, fondateur du club. Chef à l'Elysée depuis plus de 40 ans, Bernard Vaussion confie tout de même que "depuis quelques années, on est parti sur des portions plus petites, et puis on allège un peu les choses, les sauces".
Anecdote amusante : les goûteurs existent encore au Kremlin, et il y en avait également à la Maison Blanche à l'époque de Bush, pour vérifier avant chaque repas que les plats n'étaient pas empoisonnés. Le cuisinier de la famille royale d'Angleterre, Anton Mosimann, révèle que "lors d'une visite du président américain Georges Bush [à Buckingham], il fut constamment suivi par deux types du FBI qui goûtaient et analysaient absolument tout".