Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Les hommes plus détendus (à tort) que les femmes face à leur poids
Le 03/04/2013 par Lise Petit
D’après une enquête britannique, les hommes ont tendance à se voir plus minces qu’ils ne le sont en réalité. A l’inverse, les femmes surévaluent leur poids.
23% des hommes sous-estiment leur poids
En effet, d’après une enquête parue dans le quotidien The Guardian, les hommes sont moins sévères que les femmes en matière de poids. Pour réaliser l’enquête, près de 300 000 internautes volontaires ont été invités à évaluer leur poids : ils devaient se placer dans 1 des 5 catégories suivantes : trop maigre, poids idéal, surpoids, cliniquement obèse ou obésité morbide. Dans un second temps, ils devaient donner leur poids et leur taille afin de déterminer leur IMC qui définit la catégorie dans laquelle ils se placent réellement.
D’après les résultats de l’enquête, sur l’ensemble des participants, 65% ont correctement jugé leur corpulence. Aussi, dans les 35% restants, il s’est avéré que le jugement des hommes et des femmes était complètement différent. En effet, les hommes étaient 23% à avoir sous-estimé leur poids tandis qu’au contraire, les femmes étaient 27% à l’avoir surévalué. D’après le quotidien, “Les résultats, obtenus à partir d'un très grand échantillon, suggèrent que des millions d'hommes pourraient ignorer qu'ils sont en surpoids”.
Les femmes sévères avec elles-mêmes
Les spécialistes analysent les résultats de cette enquête de manière sociologique. “Perçu comme une force”, l’embonpoint est valorisé chez les hommes. D’après Thibaut de Saint-Pol, sociologue spécialiste des questions de santé et d’alimentation mais aussi auteur du livre Le corps désirable - Hommes et Femmes face à leur poids, pour les femmes, les choses sont complètement différentes. En effet, de nos jours, la minceur est associée à la beauté. Pour répondre aux critères de la société actuelle, les femmes sont poussées (et se poussent donc elles-mêmes) à être fines.
Alors que l’obésité atteint son niveau record dans certains pays occidentaux, nous n’avons jamais autant été soumis au règne de la minceur.
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