Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Les petites filles rejettent les poupées rondes
Le 27/01/2014 par Marine Quinton
Une étude menée par des chercheurs américains de la Rutgers University dans le New Jersey révèle que les fillettes n’aiment pas les poupées rondes et préfèrent, au contraire, les minces.
Les stéréotypes sur la minceur se mettent en place très tôt
Voici une étude quelque peu inquiétante : la mise en place des stéréotypes physiques se fait très tôt chez les enfants. Afin d’analyser le rapport qu’entretiennent les petites filles avec le corps en général, des chercheurs ont étudié la réaction d’une quarantaine d’entre elles face à des poupées.
“Gros = triste, seul et malheureux” selon les enfants
Trois poupées étaient présentées, toutes identiques (mêmes visages, mêmes vêtements, mêmes couleurs…) à un détail près: leurs corps. En effet, l’une était mince, une autre de taille moyenne et la dernière était grosse. Les enfants devaient ensuite attribuer des traits positifs et négatifs aux jouets. Il s’est ainsi avéré que la poupée grosse était, selon les fillettes, plus triste, plus fatiguée et sans amis quand la poupée mince, elle, était assimilée à des valeurs positives: heureuse, sociable et jolie.
Quand les chercheurs ont demandé aux jeunes participantes avec quelle poupée elles souhaiteraient jouer, la réponse est sans appel : 70% d’entre elles plébiscitent la poupée mince, 20% celle de taille moyenne et seulement 10% la plus ronde.
L’obsession de la minceur chez la mère influence les fillettes
Les enfants n’aiment donc pas les “gros” et assimilent le surpoids à des valeurs négatives. Les chercheurs pensent que la raison d’un tel résultat est liée aux angoisses de la mère. Les fillettes ne feraient que reproduire les inquiétudes et les obsession de leur mère face à la minceur. En entendant ces dernières se plaindre, les petites filles en arrivent à la conclusion qu’être ronde n’est pas souhaitable, voire pas désirable. Ce genre de comportement pourrait, par la suite, mener à des troubles du comportement alimentaire, voire à l’anorexie.
Susan Ringwood, de l’Association britannique contre les troubles alimentaires, affirme qu’il est important de faire comprende au plus vite aux fillettes qu’il n’existe pas de taille unique qui les rendra heureuse, populaire et belle.
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