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Le petit-déjeuner : le repas oublié des Français
Le 18/03/2014 par Marine Quinton
Une enquête menée par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) révèle que nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas prendre de petits-déjeuners.
Enfants et adultes boudent de plus en plus le petit-déjeuner
Pain, lait, céréales, fruits, yaourt… aucun doute possible, le petit-déjeuner est un des repas les plus importants de la journée. Il se doit d’être complet et riche en vitamines pour attaquer la journée en évitant les petites fringales et la fatigue. Pourtant, les Français sont de plus en plus nombreux à bouder le repas du roi.
Cette baisse de consommation est plus accentuée chez les enfants âgés de 3 à 14 ans. En effet, en 2013, 29% des petits Français sautent au moins un petit-déjeuner par semaine, contre 11% il y a 10 ans.
Même constat chez les adultes, depuis 10 ans, ils zappent de plus en plus le premier repas de la journée. 21% des 15 ans et plus sautent au moins une fois le petit-déjeuner dans la semaine, contre 11% en 2003.
Une mauvaise habitude qui n’est pas sans conséquence
Ces résultats inquiètent les experts du Crédoc qui estiment que le rituel d’un petit-déjeuner en famille s’estompe au profit des préférences personnelles et du rythme de chacun. De ce fait, le nombre de petits-déjeuners pris ne fait que diminuer.
Autre problème : celui de la diversité alimentaire. En sautant un repas, nous réduisons nos apports caloriques et énergétiques et contribuons à appauvrir notre alimentation. Un constat préoccupant puisqu’un petit-déjeuner complet joue un rôle important dans notre équilibre alimentaire. De plus, les adolescents qui sautent le petit-déjeuner s’exposent, plus tard, à des risques plus élevés de syndrome métabolique, et donc de diabète ou de maladies cardio-vasculaires.
Déséquilibre alimentaire, problème de santé et surpoids
Autre inquiétude des chercheurs : pour compenser leurs besoins énergétiques, les Français consomment des portions plus importantes aux repas suivants mais n’ajoutent pas de nouvelles catégories d’aliments. Un constat qui peut en partie expliquer pourquoi les Français n’atteignent pas les recommandations de consommation du Programme national nutrition santé; et sont de plus en plus sujets au surpoids.
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