Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Le poisson, pas plus de 2 fois par semaine !
Le 08/07/2013 par Nathalie Tran
L’Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail - nous informe que le poisson ne serait pas aussi bon pour la santé. Avec la pollution des eaux il y a des risques de contamination : l’agence recommande de limiter la consommation de poisson à deux portions par semaine maximum, dont une portion de poisson gras.
Poisson et pollution : attention au risque de contamination
Il y a quelques semaines, la Norvège faisait une annonce surprenante à propos de la dangerosité de son saumon. Ce vendredi, l’Anses, qui a travaillé en collaboration avec le PNNS (Programme National Nutrition Santé) nous a fait un récapitulatif de l’ensemble des recommandations concernant les risques et les bénéfices des poissons. Doit-on désormais se méfier du poisson ?
L’agence explique que les produits de la pêche possèdent “des qualités nutritionnelles précieuses qui en font des aliments particulièrement intéressants au plan nutritionnel, il est ainsi recommander de consommer du poisson deux fois par semaine, dont un poisson gras.”
Cependant, du fait qu’ils vivent en contact permanent avec l’environnement, les aliments qui en sont issus sont susceptibles d’être contaminés par des substances chimiques (PCB, methylmercure) mais également pas des micro-organismes. (bactéries, parasites).
Varier les espèces et les lieux d’approvisionnement
Les consommateurs sont donc incités à manger leurs deux portions de poisson en “variant les espèces et les lieux d’approvisionnement (sauvage, élévage, lieux de pêche) dans le cadre d’une alimentation diversifiée.”
La consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) est limitée à 2 fois par mois.
Attention aux produits crus ou insuffisamment crus, que ce soit poisson ou coquillage : l’Anses nous iinforme que les produits de la mer et des rivières peuvent également être contaminés par des micro-organismes d'origine humaine ou animale.
Risques élevés pour les femmes enceintes et les enfants
La consommation de poissons d’eau douce est cependant limitée à une fois tous les deux mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de trois ans, les fillettes et les adolescentes.
Les poissons prédateurs sauvages doivent être évités par cette population sensible. Il en est de même pour l’espadon, le marlin, le siki, le requin, la lamproie et les produits crus.
Pour avoir plus de détails sur les recommandations : rendez vous sur le site de l'Anses.
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