Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Pour devenir président, il faut d'abord se mettre au régime
Le 16/05/2012 par Axel Vergnerie
Les hommes politiques se plient désormais à la dictature des régimes: de Nicolas Sarkozy à Barack Obama en passant par François Hollande, tous se sont mis à la diète à l'aube de l'élection présidentielle. Ce nouveau régime politique a débuté en 2007 avec Nicolas Sarkozy et Barack Obama et a été surnommé "l'effet Carla" par les tabloïds britanniques.
Un homme politique se doit d'avoir du charisme, et pour cela il soigne sa prestance. Le nouveau président de la République, François Hollande en est un exemple. La campagne pour l'élection présidentielle exigeant une allure svelte et dynamique, le candidat socialiste a donc suivi la stricte hygiène alimentaire recommandée par Dukan - info confirmée par le nutritionniste lui-même au micro de RMC : « Il fait ma méthode, il me l’a dit lors de la Foire du livre à Brive ». Pour l'instant, le résultat reste convaincant, le nouveau président n'ayant pas repris beaucoup des quelques 15 kg perdus...
En se délestant de ses kilos superflus pour peaufiner son image de présidentiable, François Hollande a marché dans les traces de Nicolas Sarkozy et de ses proches. Durant tout le quinquennat, la droite a connu une épidémie de régimes. L’ancien président avait conseillé à un député, en 2009, de maigrir s’il voulait entrer au gouvernement. Brice Hortefeux et Gérard Larcher ont fondu de manière surprenante entre 2007 et 2012. Roselyne Bachelot, elle, a perdu 20 kg tandis que l'ex-ministre des sports et ex-judoka David Douillet, s’est allégé de 35 kg avant son arrivée au gouvernement.
On appelle cela "l'effet Carla", car c'est l'épouse de Nicolas Sarkozy qui lui a imposé un programme minceur en lui interdisant les nourritures grasses et sucrées. Ce phénomène est devenue une obsession chez les hommes politiques qui tiennent maintenant à garder la ligne.
Plus surprenant, Barack Obama aussi a changé ses habitudes alimentaires pour grimper sur la plus haute marche du pouvoir. Pourtant, avant même son accession à la tête des Etats-Unis, son physique et son alimentation suscitaient l'inquiétude générale, quant à la capacité d’un homme aussi svelte, à gagner les élections dans un pays où 66% de la population en âge de voter, est en surpoids.