Psycho: écouter, déculpabiliser et motiver
Conseil psycho : pourquoi la nourriture est-elle un réconfort ?
Le 12/01/2015 par Fabienne Kraemer
Si on s'ennuie, si on a une baisse de moral ou que quelque chose nous tracasse, on a tendance à se ruer sur cette nourriture sucrée.
Pourquoi ?
Publié 22/05/2012
Mis à jour le 12/01/2015
La situation
Que ce soit le chocolat, le nutella, les bonbons, les chips, le fromage à tartiner ou que sais-je encore, chacun a en tête un aliment doudou, sur lequel il se « venge » quand il ne se sent pas bien.
L’avis de Fabienne Kraemer
Le lien entre le réconfort et l’alimentation vient de notre toute petite enfance. Quand on est bébé, pendant les premières semaines de la vie, c’est la nourriture qui nous réconfortait de nos peurs, de nos peines, de nos angoisses de petit être confronté à un monde inconnu.
De plus, un bébé ne mange pas seul : ce sont ses parents qui le nourrissent, et notamment sa mère. Les tétées sont un moment de communication et d’échanges affectifs intenses avec le parent nourricier, qui compte beaucoup dans la construction du lien entre l’enfant et autrui.
Cet aspect réconfortant de l’alimentation contribue au plaisir que nous prenons à manger, mais il peut se transformer en piège s’il est le seul à nous dicter notre conduite alimentaire. Concrètement, il faut manger d’abord pour apporter de l’énergie au corps, ensuite pour partager un moment de plaisir, et ensuite seulement pour se réconforter.
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