Brèves: l'actualité minceur et bien-être
L’alimentation des jeunes Français inquiète
Le 11/10/2012 par Suzanne David
Manque de sport, repas zappé, grignotage… Les Français de 15 à 25 ans révèlent leur mauvaises habitudes dans une étude ipsos et mettent en lumière l'augmentation de l'obésité chez les jeunes.
Depuis de nombreuses années, l’obésité infantile est pointée du doigt. Les années passent, le problème persiste et touche maintenant la tranche de d’âge suivante de manière flagrante. C’est ce que révèle l’étude commandée par la société "Doing Good Doing Well" et rendue publique aujourd’hui.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
19% des jeunes interrogés sont en surpoids ou obèses parmi lesquels 3 sur 10 s’estiment normaux voire minces mettant aussi en avant l’absence de prise de conscience du phénomène
L’organisation des repas est en premier lieu à déplorer. Ainsi plus de la moitié (54%) dit ne pas manger à heure fixe au moins un repas sur deux, 48% sautent le petit-déjeuner et plus d’un jeune sur trois admet être capable de grignoter toute la journée en cas de stress. 32% estiment que la vie professionnelle les contraint souvent à sauter le déjeuner. Enfin les repas pris sont souvent expédiés : 9 minutes en moyenne pour le petit-déjeuner, 24 pour le déjeuner et 27 pour le dîner ce qui explique probablement les conduites à risque énumérées précédemment.
Les habitudes pendant le repas sont elles aussi à faire évoluer. Un dixième de ces jeunes dit boire « très souvent » de l’eau tandis que un quart consomme « souvent » des sodas pendant les repas. Les fruits et légumes souvent délaissés ne sont consommés quotidiennement que par 38% de nos jeunes Français.
Enfin la sédentarité, bien connu comme facteur d’aggravation de l’obésité, est elle-aussi inquiétante et touche 38% de la population sondée (« ne pas faire de sport »). Celle-ci est d’autant plus forte chez les foyers les plus modestes atteignant 44% contre 27% au sein des foyers aisés.
Hélène Roques, DG de la société ayant financé l'enquête, souligne la gravité de la situation et la nécessité de changer radicalement. Cette tranche d’âge représente en effet 9 millions de personne. Elle insiste évidemment sur le risque sanitaire encouru mais aussi sur le risque concernant le développement personnel de l’individu. Cette étude sert de point de départ à l’appel intelligemment nommé « Bouger-bouger »lancé par Doing Good Doing, entreprise de conseil en responsabilité sociale.
Pour découvrir l’ensemble des chiffres et conclusions, vous pouvez télécharger l’ensemble de l’étude.
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Enquête Ipsos/Logica Business Consulting réalisée 15 au 25 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 1000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, interrogés via l'Access Panel Online d'Ipsos. Méthode des quotas.