Brèves: l'actualité minceur et bien-être
Minceur: à chaque pays son idéal corporel
Le 23/10/2013 par Marine Quinton
Selon une enquête internationale publiée dans la revue Population & Sociétés de l'Institut national d'études démographiques (Ined) menée dans 13 pays de 4 continents, la valorisation de la minceur diffère selon le pays et le sexe.
Pour un pays, un idéal du corps spécifique
La valorisation de la minceur est à géométrie variable. Selon une récente enquête réalisée auprès de 20,000 personnes, l’écart entre corps idéal et le corps réel reste très important dans plusieurs pays. Les idéaux corporels des différentes populations de la planète diffèrent également.
Quatre types de profil ont été observé: la France, la Corée du Sud, l’Uruguay et l’Irlande.
- En Corée du Sud, la corpulence moyenne des habitants est en accord avec l’idéal de minceur dominant (81% pour les femmes, 80% pour les hommes)
La pression de la minceur est très présente mais répartie de manière égale entre les sexes.
- En Irlande, les idéaux corporels féminins et masculins sont similaires mais plus en faveur de la corpulence (56% pour les hommes, 54% pour les femmes).
- En Uruguay, la forte corpulence est mise en valeur pour les femmes (52%) alors que la minceur sera préférée chez les hommes (62%).
- A l’inverse, en France, la corpulence est valorisée chez les hommes (62%) et la minceur chez les femmes (52%). D’autres pays comme la Slovaquie, la Bulgarie, Israël, la Nouvelle-Zélande et les Philippines valorisent également la minceur chez la gent féminine.
D’autres, au contraire, la valorise chez les hommes tels que l'Autriche, l'Uruguay ou encore le Mexique alors que la corpulence moyenne de leurs habitants est plutôt élevé.
En France, 60% des femmes disent vouloir perdre du poids
Les Françaises sont les plus minces d’Europe avec les Italiennes. Pourtant, la France, avec la Corée du Sud, est le pays où les femmes désirent le plus perdre du poids: 6 sur dix déclarent vouloir maigrir.Comme les Coréennes, elles font des régimes pour arriver à leurs fins.
"La représentation du corps est une dimension à prendre en compte quand on parle de santé dans notre société. Parfois, on parle de régime, de santé, alors que ce n'est qu'une question d'apparence", déclare un des sociologues, co-signataire de l’étude. Il met ainsi en garde sur la culpabilisation de la société face aux diktats de la minceur.
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