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Non aux maladies cardio-vasculaires ? Devenez végétariens !
Le 06/02/2013 par Lise Petit
Une étude menée au Royaume Uni prouverait qu’être végétarien réduirait jusqu’à 32% les risques de maladies cardio-vasculaires par rapport aux personnes qui mangent de la viande ou du poisson.
Une vaste étude sur les végétariens
Une vaste étude menée au Royaume Uni participant à la recherche pour l’enquête “European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition” (EPIC), a été portée sur près de 45 000 volontaires âgés de 50 à 70 ans en Angleterre et en Écosse. C’est la première étude si large menée comparant des végétariens et des non-végétariens.
Dans le cadre de cette étude, les participants (divisés en deux groupes, un groupe de végétariens, un autre de non-végétariens) ont répondu à des questionnaires détaillés sur leur état de santé et sur leur mode de vie.
Afin de calculer le risque qu’auraient les participants de souffrir de maladies cardio-vasculaires, les chercheurs ont pris en compte les facteurs suivants : l’âge, l’activité physique, la consommation de tabac et d’alcool, le niveau de formation, ainsi que le milieu socio-économique.
Diminuer son risque de maladies cardiaques en étant végétarien
D’après, le Dr Francesca Crowe, de l'université d'Oxford, et auteur de cette recherche sur le rôle de l’alimentation pour la prévention des maladies cardiaques, le cholestérol ainsi que la tension artérielle seraient plus élevés chez les non - végétariens.
En ayant récolté près de 34% de végétariens parmi les 45 000 volontaires, des résultats plus précis ont pu être établis sur les risques cardio-vasculaires dans chacun des deux groupes.
Les résultats montrent que les personnes végétariennes présentent un risque 32% moins élevé d’avoir des maladies cardio-vasculaires face aux non - végétariens.
Autrement dit, le risque de maladies cardio-vasculaire serait un tiers plus bas chez les végétariens que chez les non végétariens.
Être végétarien serait donc la solution pour éviter toute maladie cardio-vasculaire ? D’ailleurs, nous vous en avons déjà parlé, serons-nous tous végétariens dans 40 ans ?
Les nutritionnistes n’ont à ce jour pas révélé de quelconque carence (notamment en matière de protéines) chez les végétariens.
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