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La nourriture aurait les mêmes effets que la drogue
Le 27/06/2013 par Nathalie Tran
Lorsqu’on aime un aliment, on dit souvent qu’on y est accro. Ce n’est pas faux puisqu’une étude parue dans Mail Online affirme que la nourriture rendrait accro, exactement de la même façon que la drogue.
Quand nourriture et drogue ne font plus qu’un
Les chercheurs ont constaté que certains aliments comme la pomme de terre ou le pain déclencheraient un effet d’addiction similaire à ceux des drogues de classe A comme la nicotine présente dans les cigarettes.
En effet, manger des glucides qui ont été transformés peut causer une sensation de faim prononcée, et stimule ainsi les régions du cerveau qui sont impliquées pour contrôler les envies et les “récompenses”, selon l’étude.
Le Dr Ludwig, médecin à l’hôpital de Boston Children aux Etats-Unis, explique qu’au delà de la récompense et de l’avidité, “cette partie du cerveau est également liée à la toxicomanie et à la dépendance, ce qui soulève la question de savoir si certains aliments peuvent entraîner une dépendance.
Pour cela, l’étude s’est déroulée de la manière suivante : les chercheurs ont mesuré les niveaux de glucose dans le sang tout en utilisant l’IRM pour observer l’activité du cerveau au cours de la période des quatre heures cruciales qui se déroulent après un repas et qui influenceraient le comportement alimentaire au prochain repas.
12 hommes en surpoids ou obèses ont consommé un milkshake avec les mêmes calories et le même goût. Seule différence : la moitié de ces hommes ont consommé un milkshake qui contenait un index glycémique élevé, et l’autre moitié, un index glycémique faible.
Après 4h, on constate que le premier groupe a connu une forte diminution de glycémie et une baisse d’énergie.
Les chercheurs expliquent que cela est associé à la faim excessive et à l’activation du noyau accumbens dans le cerveau, impliqué dans les comportements addictifs.
Limiter certains aliments pour réduire la dépendance alimentairee
Cette étude permet de confirmer des études antérieures qui traitaient de la dépendance alimentaire. Elle permet de savoir comment un facteur alimentaire peut modifier le fonctionnement du cerveau et ainsi mener à la suralimentation.
Déterminer les aliments qui contiennent des glucides à index glycémique élevé permettrait d’aider les personnes obèses à réduire leur alimentation “compulsive” et contrôler leur envie de manger. D’autres recherches plus poussées sont nécessaires pour y parvenir.
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