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L'ocytocine pourrait être un remède contre l'obésité
Le 09/03/2015 par Gaëlle Le Pemp
Afin de lutter contre l’obésité masculine, des chercheurs américains ont étudié le rapport entre l’hormone de l’amour et l’obésité.
Une réduction d’appétit
“L’hormone de l’amour”, ocytocine de son nom scientifique, agit principalement sur les muscles de l’utérus et les glandes mammaires.
Des chercheurs américains ont découvert que cette hormone pourrait avoir la faculté de réduire l’appétit chez les hommes et favoriseraient la combustion des graisses.
Les effets de l’ocytocine
L’équipe de recherche a alors réalisé cette étude sur vingt-cinq hommes. Douze d’entre eux étaient en surpoids et treize avaient un poids normal. Ces vingt-cinq hommes ont été divisé en deux groupes. Une partie de ces hommes se sont vus administrer l’hormone ocytocine par pulvérisation nasale tandis que l’autre partie s’est vu administrer un placebo.
Une heure après l’administration de ces produits, les volontaires de cette étude ont mangé un petit-déjeuner copieux.
Il faut noter qu’avant cette expérience, les participants avaient dû noter tout ce qu’ils avaient consommés. Les chercheurs ont d’ailleurs remarqué que, durant cette période, les participants avaient tous consommé les mêmes quantités, à peu de choses près.
Une production d’énergie grâce à la combustion des graisses
C’est après la consommation de ces petits-déjeuners copieux que les chercheurs ont remarqué qu’il y avait une différence entre les volontaires ayant reçu l’ocytocine et ceux ayant reçu le placebo.
En comparaison au groupe ayant reçu le placebo, les hommes qui ont testé l’ocytocine ont vu se réduire leur apport en calorie de 122 calories et leur apport en graisse de 9 grammes.
Les chercheurs ont ainsi pu constater que l’ocytocine avait permis la combustion des graisses pour produire de l’énergie.
Il n’est pas encore possible d’affirmer que l’ocytocine peut être un traitement contre l’obésité à long terme. Il est nécessaire d’effectuer plus de recherche, notamment sur des personnes de sexe féminin, car cette hormone n’agit pas de la même façon sur tout le monde. Mais les résultats de cette étude rendent ces avancées positives et laissent espérer que l’ocytocine puisse réellement devenir un traitement contre l’obésité.