Strapper une cheville est l’une des étapes les plus importantes pour les coureurs qui souhaitent s’engager dans une activité physique. La cheville est une partie vitale du corps humain qui soutient les mouvements et le poids de notre corps. Il est donc essentiel de bien la protéger pour éviter les blessures et les douleurs. Dans cet article, nous vous expliquerons comment bien strapper votre cheville et comment cette pratique peut vous aider à mieux courir.

1. Comprendre la gravité de la blessure à la cheville et le type de soutien nécessaire

Les blessures à la cheville peuvent être très douloureuses et sont parmi les blessures les plus courantes et les plus handicapantes pour les coureurs. Selon des études, environ 25% des coureurs se blesseront à la cheville chaque année et les blessures peuvent s’avérer très graves. Les blessures à la cheville peuvent être causées par une mauvaise pronation, un mouvement incorrect ou une mauvaise chaussure, et peuvent entraîner des entorses, des tendinites, des fractures ou des maux de pieds. Pour cette raison, il est important de comprendre la gravité de la blessure à la cheville et le type de soutien nécessaire.

Les entorses sont les blessures à la cheville les plus courantes chez les coureurs et peuvent entraîner des douleurs, des gonflements et une incapacité à soutenir le poids sur l’articulation. Les entorses peuvent être classées selon leur gravité en trois degrés : une entorse de grade 1, qui est la plus légère, une entorse de grade 2, qui est plus sévère, et une entorse de grade 3, qui est la plus grave et qui peut nécessiter une intervention chirurgicale. Une entorse de grade 2 peut nécessiter jusqu’à 8 semaines de repos et une entorse de grade 3 peut nécessiter jusqu’à 16 semaines de repos.

Les tendinites à la cheville sont également courantes chez les coureurs et peuvent entraîner une douleur à l’arrière de la cheville et une difficulté à marcher ou à courir. Les tendinites peuvent être causées par une surutilisation, une mauvaise pronation ou un mouvement incorrect, et peuvent nécessiter jusqu’à 6 semaines de repos pour s’améliorer. Les fractures à la cheville sont également très douloureuses et peuvent entraîner des ecchymoses, des gonflements et une difficulté à marcher ou à courir. Les fractures peuvent être classées selon leur gravité en deux catégories : les fractures de type 1, qui sont les plus légères, et les fractures de type 2, qui sont plus graves et peuvent nécessiter une intervention chirurgicale.

En outre, les maux de pieds sont une autre forme courante de blessure à la cheville chez les coureurs et peuvent entraîner des douleurs et des gonflements. Les maux de pieds peuvent être causés par une mauvaise chaussure, une mauvaise pronation ou un mouvement incorrect et peuvent nécessiter jusqu’à 8 semaines de repos pour s’améliorer. Il est important de comprendre la gravité de la blessure à la cheville et le type de soutien nécessaire avant de commencer à courir à nouveau.

2. Préparer la cheville à la bande de soutien

Lorsqu’il s’agit de préparer une cheville pour la bande de soutien, il est important de prendre quelques précautions supplémentaires pour veiller à ce que le bandage ne cause pas d’inconfort ni d’irritation. Avant d’appliquer le bandage, la cheville doit être nettoyée et séchée avec une serviette douce pour éliminer la saleté et l’huile. Une fois que la cheville est nettoyée et sèche, elle doit être enveloppée d’une boule de coton stérile pour absorber l’humidité et éviter toute irritation. Il est également conseillé de laisser la cheville se reposer pendant 5 à 10 minutes, pour s’assurer que la peau est complètement sèche et prête à être bandée. Il est important de vérifier que la peau n’est pas irritée ou enflammée avant d’appliquer le bandage.

Une fois que la cheville est prête, il est temps d’appliquer le bandage. Il est recommandé d’utiliser un bandage en stretch pour soutenir la cheville et assurer un bon ajustement. La largeur du bandage doit être d’environ 5 à 7 cm, et il doit être posé de façon à ce qu’il entoure la cheville sans trop serrer. Une fois le bandage en place, il doit être maintenu en place avec des bandes auto-agrippantes, qui doivent être correctement attachées, mais pas trop serrées pour éviter tout inconfort ou gêne.

Une fois que la cheville est prête à être bandée, il est important de s’assurer que la bande de soutien est appliquée correctement. La meilleure façon de le faire est de commencer par le haut de la cheville et de travailler vers le bas, en alternant entre les côtés pour appliquer la bande. Chaque tour de bandage doit être enroulé autour de la cheville pour assurer un bon ajustement, et il doit être suffisamment serré pour offrir un soutien, mais pas trop pour éviter tout inconfort. Il est recommandé de faire environ 3 à 4 tours de bandage, pour que le bandage soit suffisamment serré et reste en place pendant l’exercice.

3. Choisir le bon type de bande et apprendre à l’utiliser correctement

Le choix du bon type de bande et la façon correcte de l’utiliser est essentiel pour strapper une cheville pour courir. Il est important de savoir qu’il existe plusieurs types de bandes, dont des bandes en élastique, des bandes en tissu et des bandes en mousse. Ces bandes sont conçues pour offrir une compression et une stabilité supplémentaire à l’articulation lorsqu’elle est sous tension. Ces bandes peuvent être appliquées sous forme de bandes en spirale, de bandes en figure 8, de bandes en croix ou de bandes en tourbillon.

Les bandes en élastique sont conçues pour offrir une compression et une stabilité supplémentaire. Elles sont très populaires parmi les coureurs car elles sont relativement peu coûteuses et faciles à appliquer. Elles offrent un soutien léger à moyen à l’articulation et sont disponibles dans une variété de couleurs et de largeurs. Les bandes en élastique les plus larges offrent une compression et une stabilité plus importantes.

Les bandes en tissu sont un peu plus chères que les bandes en élastique, mais elles offrent une compression et une stabilité plus élevées. Elles sont également plus durables et peuvent être appliquées sous forme de bandes en spirale, de bandes en figure 8, de bandes en croix ou de bandes en tourbillon. Ces bandes sont disponibles dans une variété de couleurs et de largeurs et offrent une compression et une stabilité plus importantes.

Les bandes en mousse sont considérées comme étant les plus stables et les plus confortables des trois types de bandes. Elles sont également très durables et peuvent être appliquées sous forme de bandes en spirale, de bandes en figure 8, de bandes en croix ou de bandes en tourbillon. Elles sont disponibles dans une variété de couleurs et de largeurs et offrent un soutien léger à moyen à l’articulation.

Une fois que le bon type de bande a été choisi, il est important de savoir comment l’utiliser correctement. La taille de la bande doit être choisie en fonction de la taille de l’articulation et il est important de vérifier que la bande est appliquée correctement et de façon appropriée. La bande doit être appliquée de façon à ce qu’elle couvre complètement l’articulation et qu’elle ne soit pas trop serrée. La bande doit être appliquée dans un mouvement circulaire et doit être serrée progressivement à chaque tour. La bande doit être appliquée avec une pression constante et doit être suffisamment serrée pour offrir une compression et une stabilité supplémentaires.

4. Utiliser des accessoires et des bandes pour soutenir la cheville

Une façon de soutenir la cheville et de réduire le risque de blessures est d’utiliser des accessoires et des bandes spécifiques pour le running. Il est important de s’assurer que les accessoires et les bandes sont bien ajustés et soutiennent bien la cheville. Il est également important de choisir un accessoire ou une bande qui est confortable et qui permet une bonne circulation sanguine, car trop serrer la cheville peut entraîner un engourdissement et des douleurs. Les bandes qui s’enroulent autour de la cheville sont très populaires et offrent un bon soutien. Pour les accessoires, des chaussettes spéciales, des supports de cheville en mousse et des supports de cheville en néoprène sont les plus populaires. Ces produits procurent une protection et un soutien supplémentaires autour de la cheville et sont disponibles dans une variété de tailles et de styles pour s’adapter à tous les coureurs. Enfin, il est important de se rappeler que les accessoires et les bandes ne sont pas une solution miracle et qu’il est toujours important de réaliser des exercices pour renforcer la cheville et les muscles qui la soutiennent.

5. Évaluer les résultats et le niveau de soutien obtenu

Bien que le strapping soit un moyen efficace pour soulager et soutenir une blessure à la cheville, il est important de comprendre ses limites. Les résultats peuvent varier selon la gravité de la blessure et le type de strapping utilisé. Dans des études portant sur des athlètes ayant subi une entorse grave de la cheville, environ 74 % ont bénéficié d’un soutien et d’une amélioration de la stabilité après avoir utilisé une orthèse de strapping.

Par ailleurs, des études ont montré que le strapping est plus efficace pour les entorses légères et modérées que pour les entorses graves. En moyenne, les athlètes qui ont utilisé le strapping pour les entorses légères et modérées ont obtenu une amélioration de 90 % de la stabilité et du soutien de la cheville, contre seulement 75 % pour les entorses graves.

Les chercheurs ont également constaté que l’utilisation de bandages élastiques et de rubans adhésifs offre un soutien supplémentaire et une protection contre les blessures à la cheville. En moyenne, ces bandes fournissaient un soutien supplémentaire allant jusqu’à 60 %, soit environ 10 % de plus que le strapping seul.

Enfin, des études ont également montré que le strapping n’améliorait pas seulement le soutien et la stabilité de la cheville, mais qu’il pouvait également aider à réduire la douleur et la gonflement. Les chercheurs ont constaté que les athlètes qui avaient utilisé le strapping pour les entorses légères et modérées avaient en moyenne une baisse de 30 % de la douleur et du gonflement, contre une baisse de 40 % pour les athlètes ayant subi des entorses graves.