Surprenant ! Une étude américaine de 2016 a révélé que les personnes laxistes qui abandonnent leur vaisselle sale et qui vivent dans une cuisine en totale désordre, ont plus de chance de prendre des kilos rapidement.

Montre-moi ta cuisine, je te dirai qui tu es

Du calme ! Le fait d’empiler une tour d’assiettes sales dans l’évier pendant des jours, ne fera inévitablement pas de vous une personne obèse ! Cependant, cette étude scientifique menée par le Food and Brand Lab Environment de l’Université Cornell et publié dans la revue Environment and Behavior, à bien démontré le rapport entre le stress et l’état d’une cuisine, ainsi que les comportements alimentaires.

Généralement, le sens commun nous dit que l’hygiène d’une cuisine peut nous fournir quelques renseignements sur la santé mentale et le style de vie de son propriétaire. En effet, l’endroit où l’on prépare à manger est un fort indice qui nous dit suffisamment sur la personnalité d’une personne.

Ainsi, une cuisine super clean serait celle d’une personne saine d’esprit et un équilibre au top. Par contre, si vous trouvez une cuisine très chaotique et pas très propre avec la vaisselle qui pourrit dans l’évier, vous faites face à une personne plutôt dépressif ou déprimé qui se laisse aller.

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En quoi a consisté cette étude ?

Les chercheurs américains ont justement eu l’idée d’en savoir plus et d’établir un lien entre l’état de la cuisine et une éventuelle facilité à grossir. Dans une étude précédente, ceux-ci avaient déjà prouvé que réduire la taille des assiettes aidait à manger de façon plus raisonnable. Ils estiment que le fait de manger trop, n’est pas seulement causée par un manque de contrôle de soi face aux aliments gras ou sucrés.

L’expérience a réuni 90 femmes séparées en deux groupes. Les participantes du premier groupe devaient s’asseoir dans une cuisine propre et rangée. Celles du deuxième groupe devaient attendre dans une cuisine apocalyptique avec des journaux qui traînent et des assiettes sales remplissant l’évier. Dans chacune des deux cuisines se trouvaient quelques petits apéritifs à manger, telles que des cookies, des biscuits et des petites carottes.

Ils ont également demandé aux femmes qui se trouvaient dans la cuisine propre, de se rappeler d’un moment « sous contrôle », et à celles de la cuisine sale de se souvenir d’un moment de leur vie « hors contrôle ». Ceci avait pour objectif de mesurer plus efficacement les émotions, et l’éventuel stress induit par cette mise en scène.

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Résultat et conclusion

Les chercheurs ont pu conclure que les femmes qui se trouvaient dans la cuisine propre et avec un souvenir d’un moment « sous contrôle » ont consommé en moyenne 100 calories de moins que les autres. Ainsi, l’étude a démontré que le niveau de propreté d’une cuisine influe directement sur le stress des personnes qui s’y trouvent, et que ce même stress agit sur leur comportement alimentaire.

Le Dr Lenny Vartanian, l’auteur principal de cette étude, a expliqué dans une conférence de presse, qu’un environnement chaotique et le sentiment de ne pas contrôler la situation ont une mauvaise influence sur l’alimentation. Car, cela nous pousse à faire la réflexion suivante : « personne ne fait attention à rien, alors pourquoi devrais-je me contrôler, moi ? ».  

Le coauteur de l’étude ajoute que la méditation est souvent utilisée par certains pour récupérer le contrôle sur eux-mêmes et un moyen de mieux résister au grignotage surtout dans la cuisine. Mais il croit qu’il serait plus efficace de tout simplement nettoyer et ranger nos cuisines.

Peut-être que ça vaut bien le coup de perdre quelques minutes à passer un coup d’éponge et un coup de balai de temps en temps, non ?

Sources :

http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0013916516628178

http://foodpsychology.cornell.edu/discoveries/clean-kitchens-cut-calories

 

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