Il existe déjà de nombreuses étude qui ont concluent à de multiples bienfaits tels que : réduction des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Mais ce régime apporte également des carences en certains nutriments donc l’organisme à besoin. Tous les végétariens n’ont pas pour autant une assiette équilibrée.

Récemment, une étude paru dans le magazine Journal of Affective Disorders, met le point sur certains effets négatifs, et notamment un possible lien entre ce régime et la dépression.

Carence en vitamine B12

L’étude, publiée dans le Journal of Affective Disorders, confirme qu’exclure la viande de son alimentation expose à deux fois plus de risque de dépression. Les chercheurs pointent du doigt plusieurs éléments susceptibles d’affecter l’humeur des végétariens, mais aussi des végétaliens (encore plus strict). Ne mangeant pas de produits d’origine animale, y compris les œufs le miel … ils ont ainsi plus de risque de carence en vitamine B12, qui est indispensable au bon fonctionnement du cerveau.

Les scientifiques ont suivi 10 000 participants, dont 350 étaient végétariens. Près de 50% des végans qui excluent ces produits de leur alimentation, et 7% des végétariens présentaient une carence en B12. Cette vitamine est introuvable dans la nature est présente en quantité minime dans le lait et les œufs. Les quantités suffisantes au corps se retrouve dans la chair animale. Il est recommandé aux personnes qui n’en consomment pas de prendre des supplément en gélules ou sous forme d’ampoules, pour éviter l’anémie.

À lire aussi : Le radis noir : le légume anti-carence

Trop d’oméga-6, plus de risque de troubles de santé mentale

Un autre constat de cette étude : les végétariens consommaient plus de noix (noix de Grenoble, noix de Brésil…) qui sont riches en oméga-6. Ces acides gras sont associés à un risque accru de problème de santé mentale, car pro-inflammatoire, contrairement aux oméga-3 qui sont bons pour la santé, et que l’on trouve dans les poissons gras type sardines, maquereaux et saumons.

D’après une autre étude, un excès d’oméga-6 augmente le risque de migraine. Ainsi qu’un excès de phyto-œstrogènes, néfaste pour le moral, qui est notamment constatés chez les mangeurs de légumineuses et de soja

« Une consommation peu élevée de poissons gras est associée globalement à un risque plus grand de symptômes dépressifs » déclarent les auteurs de l’étude.

À lire aussi : Les Omega-3 et Omega-6 : définition

Où trouver des oméga-3 ?

Si vous êtes végétariens, les bons acides gras à consommé se trouve dans les graines de lin, graines de chia écrasées ou moulues, ainsi que dans la mâche, les amandes, l’huile de colza et l’huile de chanvre.

Les spécialistes conseillent de surveiller ses apports en vitamine B12 et, au besoin, d’adopter une supplémentation. Consommez également d’avantages d’oméga-3, afin d’avoir un équilibre total sur le rapport oméga-3/oméga-6.

Selon une enquête Harris Interactive publiée en février, 32% des Français déclarent consommer moins souvent de la viande qu’il y a deux ans et 27% ont avoué consommer moins de lait. Les personnes ayant adopté un régime végétarien seraient 2% aux États-Unis et 4% en France.

À lire aussi : Les atouts du petit épeautre à redécouvrir.