Il va être appliqué en avril sur les produits de grande consommation en France et il est applaudi par tous les nutritionnistes. Le Nutri-Score est une victoire du Ministère de la Santé. L’idée c’est de mieux manger en déchiffrant d’un coup d’œil un bon choix d’aliment, et ainsi réduire les problèmes de surpoids et de santé.
L’importance de l’étiquetage nutritionnel et du Nutri-Score
Le consommateur est souvent confronté à des étiquettes incompréhensibles affichées sur les produits alimentaires. Il était indispensable de simplifier cette lecture pour préserver la santé des consommateurs. Le Nutri-Score vient justement résoudre ce problème de décryptage, en proposant un code de couleurs, qui informe les consommateurs Français sur la qualité de leurs aliments.
Ce code très simple à suivre, prend en compte de multiples critères. Il classe les aliments selon leur teneur en gras, sucre, sel et leur niveau calorique. On distingue cinq classes différentes. Commençant du vert foncé, pour les produits de très bonne qualité nutritionnelle au rouge pour ceux qu’il vaut mieux éviter. Simple, net, précis.
Comment fonctionne le Nutri-Score ?
Chaque aliment se voit attribuer des points négatifs en fonction de sa teneur en gras, sucre, sel et son niveau calorique. La teneur en protéines et en fibres de l’aliment modère la baisse. Un aliment sans gras, sans sucre, sans sel et riche en fibres obtiendra donc un score de A bien sûr. Mais ça, vous auriez pu le dire sans ce système.
Ce qu’il apporte de nouveau c’est une façon simple de comparer 2 aliments identiques. Par exemple, laquelle de ces deux pâtes à tartiner est la meilleure pour la santé. Ce sera celle qui sera le moins dans le rouge. Facile, rapide. Ainsi les chips au maïs (tortillas) seront vraisemblablement le plus souvent mieux notées que des chips de pommes de terre classiques.
Entre en application dès avril… si les industriels le veulent bien
Le nouvel étiquetage sera officiellement apposé dès avril sur les emballages des aliments, mais il restera facultatif. En effet, la réglementation européenne ne prévoit qu’une application volontaire. Les industriels seront libres d’apposer ou non Nutri-score sur leurs produits ou même d’utiliser un autre système s’ils le souhaitent.
Mais les industriels auront toujours les cartes en main pour améliorer les points négatifs de leur recette et passer à une catégorie supérieure. Du rouge à l’orange foncé, à l’orange clair, et ainsi de suite.
Les consommateurs suivront-ils le jeu pour ainsi pousser tous les industriels à entrer dans la danse ? Nous l’espérons vraiment. Nous aimerions beaucoup que certains produits de grande consommation qui se parent de vertus positives dans les spots publicitaires jouent le jeu jusque sur les étiquettes. l’avenir nous le dira.