Si vous pensiez que seuls les grignotages faisaient grossir, vous vous trompez. En effet, il existerait un lien entre prise de kilos et poussière !
Selon une étude, publiée dans la revue Environmeantal Science and Technology, la poussière pourrait être en cause de notre prise de poids mais également favoriser les perturbations métaboliques.
Les scientifiques ont commencé par évaluer une quarantaine de produits chimiques, qui ont été mesurés dans des échantillons de poussières domestique et les ont mises en contact avec des cellules adipeuses de souris. L’étude a révélé qu’environ deux tiers de ces produits, favorisaient l’accumulation de lipides par ces cellules et/ou stimuler la prolifération des cellules adipeuses.
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De faibles quantités serait suffisantes
Les chercheurs de l’Université Duke, aux Etats-Unis, ont analysé par la suite, 11 échantillons de poussières d’intérieures, et les ont exposés aux cellules. Ces derniers ont constaté que, même en faible quantité, ces substances volatiles, étaient à l’origine d’une « forte activité adipogénique ». Cela signifie que, ces composés chimiques, stimuleraient les cellules adipeuses, favoriseraient l’accumulation de lipides et stockeraient davantage les graisses.
« Ce travail suggère que l’exposition à ces types de perturbateurs métaboliques potentiels est très répandue. 2/3 de nos 40 contaminants communs de poussières domestiques étaient actifs dans la promotion du développement de cellules graisseuses dans un modèle cellulaire. De plus, des niveaux très faibles de poussière étaient suffisants pour favoriser le développement de cellules adipeuses matures et leur prolifération », concluent les chercheurs.
Cette étude permet de faire avancer les recherches des facteurs qui peuvent contribuer à l’augmentation de troubles métaboliques comme le diabète ou l’obésité. Elle apporte également une preuve que, l’exposition à divers produits chimiques environnementaux contribuent à cette tendance sur la santé.
Une sonnette d’alarme
« Les conclusions de notre étude nous poussent à tirer la sonnette d’alarme notamment en ce qui concerne la santé des enfants. Prochainement, il faudra que l’on étudie de manière plus détaillée comment ces agents qui forment la poussière influencent le tissu graisseux et quelles sont les cellules affectées », explique Christopher D Kassotis.