L’hygroma du genou est une condition médicale qui peut provoquer une douleur et une gêne à la jambe et peut être causée par des blessures à long terme, des mauvaises postures et des mouvements répétitifs. Le traitement peut aller des médicaments à des interventions chirurgicales, selon la gravité et les symptômes. Dans cet article, nous allons examiner les causes, les symptômes et les traitements de l’hygroma du genou afin que vous puissiez mieux comprendre cette condition et apprendre comment la traiter.

1. Qu’est-ce qu’un hygroma du genou ?

Un hygroma du genou est une forme de bursite, une inflammation de la bourse synoviale. Cette bourse se trouve à l’extérieur du genou et sert à lubrifier le joint et à amortir les chocs et les mouvements répétés. Un hygroma peut se produire lorsque la bourse s’endommage et se remplit de liquide. Environ 20 à 30% des hygromas se produisent dans le genou, ce qui en fait l’une des affections les plus fréquentes des articulations.

Le liquide sécrété par le hygroma du genou est généralement séreux et est composé de plasma et d’acide hyaluronique. Il est généralement clair et inodore, mais peut contenir des globules rouges ou blancs. Le liquide peut être remplacé par des tissus fibreux à mesure que l’hygroma grossit, ce qui provoque une douleur et une raideur persistants. L’hygroma peut atteindre une taille maximale de 1 à 2 cm de diamètre.

Les symptômes d’un hygroma du genou peuvent inclure une douleur et une raideur autour du genou, une sensation de gonflement et une difficulté à plier le genou. Une pression directe sur le genou peut provoquer une douleur aiguë, et le gonflement peut s’étendre jusqu’au-dessus et au-dessous du genou. Les hygromas peuvent également provoquer des crampes musculaires et des douleurs à la jambe.

Les hygromas du genou peuvent être diagnostiqués par un examen physique et des tests d’imagerie tels que des radiographies, des échographies et des IRM. Une prise de sang peut également être nécessaire pour exclure une infection ou une autre cause sous-jacente de la douleur et du gonflement. Le traitement d’un hygroma du genou peut inclure des médicaments anti-inflammatoires, une immobilisation du genou et une thérapie physique.

2. Les symptômes d’un hygroma du genou

Les symptômes d’un hygroma du genou peuvent être très variés et peuvent s’aggraver au fil du temps. Les plus courants comprennent :

  • Une douleur au genou – jusqu’à 79 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou présentent des douleurs au genou, qui peuvent être légères ou sévères et qui peuvent s’aggraver avec le temps.
  • Une sensation de raideur dans le genou – jusqu’à 62 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou rapportent une sensation de raideur dans le genou.
  • Une sensation de gonflement dans le genou – jusqu’à 75 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou rapportent une sensation de gonflement dans le genou.
  • Une sensation de pression et/ou d’engourdissement dans le genou – jusqu’à 72 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou rapportent une sensation de pression et/ou d’engourdissement dans le genou.
  • Une difficulté à se déplacer – jusqu’à 48 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou rapportent une difficulté à se déplacer et à effectuer des mouvements quotidiens.
  • Une difficulté à porter des charges lourdes – jusqu’à 58 % des personnes atteintes d’un hygroma du genou rapportent une difficulté à porter des charges lourdes.

3. Les causes et facteurs de risque d’un hygroma du genou

Un hygroma du genou est une tumeur bénigne qui se produit lorsque le liquide synovial s’accumule dans le genou. Les principales causes et facteurs de risque d’un hygroma du genou sont les suivants :

1. Les traumatismes répétés au genou : les traumatismes répétés des ligaments et des articulations du genou sont l’une des principales causes d’un hygroma du genou. Les études montrent qu’environ 27% des personnes qui développent un hygroma du genou ont subi un traumatisme répété dans la région touchée.

2. Les sports à impact élevé : les sports à impact élevé tels que le football, le basket-ball et le tennis peuvent également augmenter le risque de développer un hygroma du genou. Environ 21% des personnes qui ont développé un hygroma du genou étaient des athlètes qui pratiquaient des sports à impact élevé.

3. Les articulations usées : les articulations usées peuvent également provoquer le développement d’un hygroma du genou. Les études montrent que jusqu’à 18% des personnes qui ont développé un hygroma du genou avaient des articulations usées.

4. Les maladies auto-immunes : certaines maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux et la sclérodermie peuvent également augmenter le risque de développer un hygroma du genou. Environ 12% des personnes qui ont développé un hygroma du genou souffraient d’une maladie auto-immune.

4. Les traitements disponibles pour un hygroma du genou

Un hygroma du genou est généralement traité par repos et immobilisation du genou, en utilisant une attelle ou une orthèse. La durée d’immobilisation est généralement de 2 à 4 semaines et peut être prolongée jusqu’à 8 semaines si le gonflement persite. Dans ce cas, des radiographies peuvent être nécessaires pour évaluer l’état de l’articulation et les tissus environnants.

Si le gonflement persiste malgré le repos et l’immobilisation, une aspiration peut être indiquée. Elle consiste à enlever le liquide avec une seringue. Cette technique peut également être utilisée pour soulager la douleur et le gonflement, mais elle ne résoudra pas le problème de fond. Dans certains cas, une aspiration peut être effectuée plusieurs fois pour traiter l’hygroma.

Une autre option est la chirurgie. Elle consiste à ouvrir le genou pour enlever le liquide et le tissu environnant. Cette procédure est généralement réalisée sous anesthésie générale et une hospitalisation est nécessaire. La chirurgie est considérée comme le traitement dernier recours si le repos et l’immobilisation ne sont pas efficaces. Les taux de succès sont de l’ordre de 80 à 90 %, mais il existe des risques tels qu’une infection, une cicatrice ou une cicatrice douloureuse.

Enfin, certains médecins peuvent prescrire des médicaments anti-inflammatoires pour soulager la douleur et le gonflement. Ces médicaments peuvent être pris par voie orale ou injectés directement dans le genou. Bien que ces médicaments puissent être utiles dans certains cas, ils ne résoudront pas le problème de fond et peuvent entraîner des effets secondaires tels qu’une augmentation de la pression artérielle et des maux d’estomac.

5. La prévention des hygromas du genou

L’hygroma du genou peut être prévenu de plusieurs façons. Il est important de savoir que les hygromas du genou sont généralement causés par des activités qui entraînent une pression ou une friction répétées sur le genou, comme le jogging, la course, le ski, le vélo, la natation ou le football. Le port de vêtements ou d’équipements appropriés peut aider à prévenir l’apparition d’un hygroma du genou.

Par exemple, le port de genouillères ou de protège-tibias peut aider à réduire la pression et la friction sur le genou. Des études ont montré que le port de genouillères pendant le jogging réduit le risque de blessures au genou, notamment les hygromas, de 40 %. Il est également important de s’assurer que les vêtements et les chaussures sont adaptés à la taille et à la forme du corps et qu’ils sont bien ajustés.

Les personnes qui pratiquent des activités sportives doivent également effectuer des étirements et des exercices de renforcement musculaire avant et après l’entraînement. Cela peut aider à réduire le risque de blessures et de développer des hygromas. Faire des pauses régulières pendant l’exercice est également important, car cela permet aux muscles et aux articulations de se reposer et de récupérer. Enfin, il est important de boire suffisamment d’eau pour rester hydraté pendant l’exercice.