La pratique du vélo est à n’en point douter, l’un des meilleurs moyens pour perdre du poids. Mais cette discipline est le plus souvent, mal comprise par les personnes qui souhaitent maigrir. Avant de se lancer, ils cherchent à déterminer, le nombre d’heures de vélo qui leur permettra de se débarrasser de leurs kilos en trop.

La vérité, c’est que la perte de ne dépend pas seulement du temps passé à pédaler ou du nombre de séances par semaine. Il dépend en outre de l’hygiène alimentaire, de l’intensité mis au pédalage, du poids de départ et de l’équivalence métabolique du vélo.

Equivalence métabolique du vélo

On parle d’équivalence métabolique d’une discipline sportive pour désigner une unité (MET : Metabolic Equivalent of Task). Cette unité exprime le ratio entre la dépense énergétique de l’activité pendant l’exercice de l’effort et la dépense énergétique de l’individu au repos.

Dans le cas du vélo, la valeur MET varie d’un pratiquant à un autre en fonction de l’effort fourni. A titre d’exemple, un vélo à effort moyen permettant une activité d’intensité moyenne vous donnera une valeur MET de 7.

Ce qui signifie que le pratiquant brûle sept fois plus de calories qu’il n’en brûlait au repos. Au-delà du vélo à effort moyen, notez que la bicyclette vélo à effort léger à une valeur MET de 4, le vélo intense à 22-30km/h une valeur MET de 10 et le vélo intense à vitesse supérieur 30 km/h, une valeur MET de 14. En connaissant les informations sur vos calories perdues au repos, il deviendra plus facile de connaître celles qui seront perdues au vélo.

Niveau poids de départ, vous noterez que 500 grammes de graisse correspondent approximativement à 3500 calories. Quelqu’un qui ne suit donc pas de régime alimentaire, cherchera à brûler l’entièreté de ces 3500 calories par la pratique du vélo.

Ces estimations sont bien entendues théoriques. Dans la pratique, je peux disposer d’un vélo à effort intense et rouler toutefois à la vitesse d’un vélo à effort léger. C’est d’ailleurs pour cela qu’un bon exemple vaut toujours mieux qu’une leçon théorique. Voici donc un cas pratique pour illustrer la dépense énergétique du vélo.

Bien sûr, cette dépense calorique varie en fonction du poids du vélo ou de la charge transportée. Par exemple, en transportant à vélo une charge lourde d’environ 20 kilos (une charrette et un enfant de 2 ans) on augmente le MET de 7 à 9, soit une dépense calorique bien plus élevée malgré l’inertie induite par ce surpoids.

Cas pratique : Deux individus A et B pesant respectivement 56 et 83 kg

Avant de commencer, il est important de savoir, que plus, on pèse lourd, plus on a besoin d’énergie pour déplacer le corps. Grâce aux études effectuées par les Harvard Health Publications, l’individu A, en roulant à une vitesse d’environ 19-22 km, brûlera environ 480 calories par heure contre 710 calories pour l’individu B. Entre 22 et 25km, il dépense 600 calories contre 888 pour l’individu B.

L’astuce consiste donc à définir des objectifs journaliers d’efforts, à les respecter scrupuleusement en y ajoutant si possible un régime alimentaire. Au début, vous roulerez moins vite en raison du poids puisque cela demandera plus d’efforts.

Au fur et à mesure, l’exercice deviendra de plus en plus facile, vous monterez en vitesse et brûlerez encore plus de calories. C’est en quelque sorte, un effet de levier.