L’introversion et l’autisme sont des traits de personnalité qui peuvent être difficiles à comprendre pour certains. Ces caractéristiques sont souvent mal comprises, mal interprétées et mal diagnostiquées. Cependant, ces traits peuvent également être très puissants et avoir une grande influence sur la façon dont les personnes qui en sont dotées interagissent avec le monde qui les entoure. Dans cet article, nous allons explorer ce que signifie être introverti ou autiste, et comment ces traits peuvent être utilisés à bon escient. Nous verrons aussi comment ces traits peuvent être bénéfiques à la fois pour les personnes qui en sont dotées et pour leur entourage.
1. Définition et symptômes des troubles de l’introversion et de l’autisme
Les troubles de l’introversion et de l’autisme sont des diagnostics distincts et peuvent être confondus. Pour mieux les comprendre, il est important de connaître leur définition et leurs symptômes.
Un trouble de l’introversion est une prédisposition naturelle à préférer des activités calmes et des environnements tranquilles. Cela peut signifier passer plus de temps à réfléchir et à se concentrer sur des activités solitaires. Les personnes introverties ont tendance à être plus réservées, à éviter les activités sociales et à se concentrer plus sur des activités qui les passionnent. Selon une étude de l’American Psychological Association, les personnes introverties représentent environ 30% de la population mondiale.
L’autisme est un trouble du développement qui apparaît généralement dans les premières années de la vie et qui se caractérise par une intolérance aux changements, des difficultés à communiquer et une difficulté à maintenir des relations sociales. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 1% des enfants dans le monde souffrent d’un trouble du spectre autistique. Les symptômes de l’autisme peuvent inclure des difficultés à comprendre les états émotionnels des autres, une difficulté à communiquer verbale et non verbale et une tendance à se retirer dans leur monde intérieur. Les personnes autistes peuvent également avoir une prédisposition aux intérêts intenses et à la routine.
2. Causes et facteurs de risque
Il est important de noter que l’introversion et l’autisme sont deux conditions distinctes, bien que des études montrent qu’elles sont plus fréquemment associées que l’on ne le pensait auparavant. Une étude récente a révélé que les personnes autistes ont plus de chances d’être introverties que les personnes non autistes, avec un taux de prévalence de l’introversion chez les autistes de 49,3% contre 37,1% chez les non autistes.
Bien que la cause exacte de l’autisme et de l’introversion ne soit pas connue, il existe plusieurs facteurs de risque qui peuvent contribuer à ces conditions. Les facteurs de risque pour l’autisme comprennent un certain nombre de facteurs biologiques et environnementaux, notamment l’âge des parents (plus les parents sont âgés, plus le risque de développer l’autisme est élevé), le sexe (les hommes sont plus susceptibles que les femmes de développer l’autisme), l’exposition à des toxines environnementales et le fait d’avoir des antécédents familiaux d’autisme. Les facteurs de risque pour l’introversion incluent des facteurs biologiques tels que les gènes, le sexe (les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être introverties), l’hérédité et l’humeur.
En outre, il existe un certain nombre de facteurs environnementaux qui peuvent augmenter le risque d’être introverti, notamment le manque d’opportunités sociales, un événement traumatisant, une mauvaise expérience à l’école ou à l’université, et des pressions sociales. Les personnes qui souffrent d’une maladie mentale ou d’un trouble de l’anxiété sont également plus susceptibles d’être introverties.
3. Diagnostic et traitements
Le diagnostic d’un trouble de l’autisme chez les enfants et les adultes peut être difficile à établir. En effet, les caractéristiques comportementales des personnes atteintes peuvent être très variables, et certaines peuvent être très subtiles et difficiles à détecter. De plus, il n’existe pas de test de diagnostic spécifique pour l’autisme, et le diagnostic repose donc sur une observation minutieuse des comportements et des interactions sociales. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), environ 1 % des personnes âgées de plus de 8 ans aux États-Unis sont diagnostiquées avec un trouble du spectre autistique. Cependant, les études récentes suggèrent que le pourcentage réel pourrait être beaucoup plus élevé, et pourrait atteindre jusqu’à 2,5 %.
Les traitements pour l’autisme peuvent varier selon le degré de sévérité des symptômes, et peuvent inclure une thérapie comportementale et sociale, des médicaments, et des interventions basées sur la communauté. Les thérapies comportementales et sociales peuvent aider les personnes autistes à comprendre et à répondre aux comportements et aux situations sociales. Les médicaments peuvent aider à traiter les problèmes de comportement et de communication et à réduire les symptômes associés à l’anxiété et à la dépression. Les interventions basées sur la communauté peuvent aider à intégrer les personnes autistes dans la société et à améliorer leur qualité de vie.
4. Comment les parents et les proches peuvent aider
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Les parents et les proches peuvent aider en essayant de comprendre la situation et en prenant le temps nécessaire pour s’adapter à la personne qui est introvertie ou autiste. Les centres spécialisés et les professionnels de la santé mentale peuvent également aider à mieux comprendre et à mieux gérer les caractéristiques des personnes introverties et autistes.
Par exemple, les parents et les proches peuvent aider en apprenant les signes précoces de l’autisme, qui peuvent inclure des difficultés à communiquer et à interagir avec les autres, des changements dans les habitudes alimentaires ou des difficultés à s’adapter à de nouvelles situations. Ils peuvent également encourager et soutenir l’introverti ou l’autiste à participer à des activités sociales et à trouver des moyens de communiquer avec les autres.
Selon une étude menée en 2017, environ 1,7 million d’enfants et d’adolescents aux États-Unis étaient diagnostiqués avec un trouble du spectre autistique. En outre, une étude menée en 2018 a révélé que seulement environ 40 % des personnes autistes avaient reçu un diagnostic avant l’âge de 8 ans. Ces chiffres montrent l’importance de comprendre les signes précoces de l’autisme afin de fournir aux personnes autistes le soutien dont elles ont besoin.
Les parents et les proches peuvent également aider en fournissant des outils et des ressources pour aider les personnes introverties et autistes à gérer leurs symptômes et à s’adapter aux nouvelles situations. Par exemple, les parents et les proches peuvent fournir des outils pour aider à développer des compétences sociales et à communiquer avec les autres. Ils peuvent également offrir un soutien émotionnel et moral, en encourageant les personnes introverties et autistes à s’ouvrir aux autres et à trouver des moyens de s’intégrer à la communauté.
Une autre façon dont les parents et les proches peuvent aider est de se renseigner sur les services disponibles pour soutenir les personnes introverties et autistes. Ces services peuvent inclure des thérapies comportementales, des programmes d’intervention précoce et des services de soutien scolaire. Ces services peuvent aider à améliorer le fonctionnement social et les compétences cognitives des personnes introverties et autistes et à les aider à trouver leur place dans la communauté.
5. Comment les personnes touchées peuvent apprendre à mieux gérer leurs symptômes
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Les personnes introverties ou autistes peuvent apprendre à mieux gérer leurs symptômes avec de l’aide professionnelle et des stratégies d’adaptation. Dans le cas des personnes autistes, plus de 75 % des enfants qui ont reçu un diagnostic d’autisme ont également une forme d’intervention intensive et comportementale, telles que la thérapie professionnelle et les interventions communautaires. De plus, les études montrent que plus de 80 % des enfants autistes qui ont reçu une intervention précoce ont montré des améliorations significatives dans leur développement fonctionnel et social.
Pour les personnes introverties, des stratégies d’adaptation peuvent aider à réduire leur anxiété et leur isolement. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut aider les personnes introverties à apprendre des techniques de gestion du stress et à développer des compétences sociales. Selon une étude, environ 80 % des personnes introverties traitées par TCC ont montré des améliorations significatives de leur humeur et de leur anxiété. De plus, des études préliminaires montrent que la méditation et l’exercice peuvent aider à réduire le stress et l’anxiété.
Les personnes introverties et autistes peuvent également apprendre à mieux gérer leurs symptômes en se connectant avec d’autres personnes qui ont des intérêts similaires. Les groupes de soutien, les forums en ligne et les rencontres en personne peuvent fournir un soutien et des conseils précieux. De plus, des activités telles que les activités artistiques ou les jeux de rôle peuvent aider à développer des compétences sociales et à améliorer la confiance en soi.