Les médecins recommandent toujours la consommation de cinq fruits et légumes par jour. Cependant, les fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle contiennent souvent des pesticides néfastes pour notre organisme.
Un étudiant de l’Ecole Nationale Supérieur Maritime du Havre (ENSM) vient de créer un nouveau scanner portable pour les détecter, le Scan Eat.
Grâce à son invention, Simon Bernard a gagné le premier prix du concours Green Tech écoles. Il a ainsi gagné un CDD de 9 mois au sein d’un incubateur du ministère afin de développer son invention.
Le Scan Eat, nouvel ennemi des pesticides
Nous sommes de plus en plus nombreux à faire attention à ce qui va se retrouver dans notre assiette. Pour des raisons sanitaires ou même écologiques, les consommateurs se méfient de plus en plus des pesticides présents dans dans les fruits et légumes.
Scan Eat pourrait révolutionner nos petits traquas quotidien concernant la présence ou pas de certains pesticides dans nos aliments. Ce scanner portable n’est pas plus grand qu’une clé USB.
Simon Bernard a mis au point le Scan Eat, en se basant sur la technologie de la spectométrie proche infrarouge (Scio). Cette dernière a été inventée en 2014 par une petite start-up israélienne, afin de pouvoir identifier la composition moléculaire des médicaments, des plantes ainsi que des aliments. L’étudiant a donc utilisé la même « technologie de spectomètre infrarouge. »
Comment l’utiliser ?
Le Scan Eat, est très simple d’utilisation, il est relié à une application mobile. En pratique, il faut tout simplement pointer l’aliment avec le rayon infra-rouge pour qu’il puisse détecter les substances chimiques. Par la suite, un algorithme traduit les informations collectées par le scanner et affiche les taux de pesticides sur l’écran du téléphone.
Cependant, l’étudiant doit encore se pencher sur l’algorithme qui permet de convertir les données recueillies en informations facilement compréhensible par le consommateur. Il explique « Par exemple, il est possible de retrouver des traces de pesticides jugés dangereux et interdits depuis longtemps en France. Le Scan Eat pourra donc les détecter et donner une indication du taux acceptable ou non. »
Le dispositif sera également proposé à des testeurs spécialisés dans le déchiffrage des compositions alimentaires que l’on retrouve sur internet. D’ailleurs, Simon s’anticipe déjà en déclarant que « ces sites pourraient alors générer des alertes sur les pommes de telle provenance, trouvées et testées positives dans telle chaîne de magasins »
À terme, cette appareil permettrait également de contrôler la qualité de l’eau et de l’air, une vraie révolution technologique.