10 minutes. C’est ce qu’il faut pour être plus fort, courir plus vite et subir moins de blessures. L’investissement vaut son pesant de cacahuètes. Et le plus beau c’est que les techniques pour y arriver ne sont pas difficiles, elles demandent juste de la persévérance.
1- Etirements actifs isolés
Il s’agit d’une forme dynamique de stretching qui se concentre sur un groupe de muscles à la fois. L’étirement dure 2 secondes, ni plus ni moins afin de limiter le réflexe de contraction du muscle antagoniste en vue d’une détente maximale.
Voilà une série de 5 vidéos qui expliquent certains mouvements de base
2- Exercices actifs lors du retour au calme
Tirer profit du retour au calme après une séance de running est aussi un bon moyen de progresser. Cette phase de l’entrainement est souvent négligée. En général, quand elle est bien effectuée, le retour au calme consiste en une course à allure très lente afin de permettre au cœur de retrouver un rythme normal.
Paradoxalement, il peut être bénéfique d’inclure lors de cette phase quelques exercices habituellement dévolus à la phase d’entrainement, comme par exemple des éducatifs : remontés de genoux rapides, course en arrière, jambes tendues etc… a un rythme modéré et sur une très courte distance.
3- S’habituer à faire des choses difficiles
Il semblerait que le cerveau humain s’habitue à l’effort et à réaliser des choses difficiles. Sortir de sa zone de confort au quotidien, comme par exemple en mangeant plus de légumes, moins de chocolat, en se forçant à faire des étirements ou à apprendre une nouvelle langue… conduit à de meilleures performances sportives. L’organisme s’habituant à fournir des efforts et à l’inconfort.