En quelques années, plusieurs simulateurs de chute libre ont ouvert leurs portes aux quatre coins du monde. Apparus pour la première fois en 1981, à Las Vegas, aux États unis, ces simulateurs qui captivent chaque année l’attention des milliers de visiteurs sont rapidement devenus une attraction pour le grand public. Mais une question se pose : sont-ils recommandés dans le cadre d’un programme de sport, et quels sont les risques ?

Qu’est-ce qu’un simulateur de chute libre ?

La simulation de chute libre ou soufflerie se pratique dans un tube en verre où un ventilateur et un moteur soufflent du vent à près de 300 km/h.

Le corps fait ensuite un effet de contre poids et permet de flotter. Le simulateur est composé de 4 parties : les moteurs, le diffuseur, la chambre de vol et le concentrateur. Pour les résidents des Pyrénées-Atlantiques, le simulateur de chute libre Airfly64 se démarque des autres.

Les types de simulateurs

On distingue toutefois 3 types de simulateurs de chute libre. Il s’agit de la soufflerie verticale extérieure avec ventilateur sous la station de vol, la soufflerie verticale intérieure avec ventilateur circuit ouvert et la soufflerie verticale intérieure à recirculation (circuit fermé), plus récente.

Le déroulement de l’activité

Avant de monter dans le simulateur, vous avez d’abord droit à un briefing sur les règles de sécurité et les gestes de vol, d’environ 15 minutes. Vous serez ensuite équipé d’une combinaison de vol, d’un casque et des lunettes.

Un moniteur vous est dédié ; il aide à choisir la position idéale. Cette discipline pourrait être présente aux Jeux Olympiques de 2024.

Il est cependant nécessaire d’avoir un poids entre 20 et 120 kg et d’être âgé de 5 à 89 ans pour être éligible à une séance dans le simulateur. Les personnes de plus de 65 ans ont en plus besoin d’un certificat médical.

Quels sont les avantages de ce sport dans le cadre d’un programme d’entrainement ?

Même si cette activité est accessible dès 5 ans, elle n’en demeure pas moins physique ! C’est d’ailleurs pour cette raison que les vols sont prévus pour des durées allant de 1 à 2 minutes.

Dans le simulateur de chute libre, de nombreux muscles sont sollicités : la ceinture abdominale, les dorsaux, les épaules et plus généralement l’ensemble du corps. Le travail des muscles est multiple, dans la mesure où le corps doit être gainé pendant toute la séance, afin de résister à la pression de l’air et pouvoir décoller du sol.

De nombreux militaires s’entrainent dans ces souffleries car elles sont idéales pour appréhender la chute libre et gagner en résistance physique, le tout, dans un cadre fun et original !

Les contre-indications pour un simulateur de chute

Bien évidemment, comme tout sport dit « extrême », il peut y avoir contre-indications pour la pratique de cette discipline. Parmi elles figurent :

  • La luxation de l’épaule non opérée ;
  • La consommation d’alcool et de stupéfiants ;
  • La grossesse, peu importe le stade ;
  • Les lombalgies ;
  • Les maladies cardiaques ou pulmonaires, l’épilepsie, les maladies ophtalmiques.

Alors, qu’attendez-vous pour varier vos entrainements et tester de nouveaux sports inédits ?