Vous avez peut-être déjà remarqué que vous produisez plus de salive que d’habitude, et vous vous demandez pourquoi ? Avoir trop de salive peut être un symptôme gênant, et comprendre ce qui en est à l’origine peut être difficile. Dans cet article, nous allons examiner les causes et les traitements possibles de la production excessive de salive et comment cela peut être géré.
1. Causes principales de trop de salive
Les causes principales de trop de salive, ou sialorrhée, peuvent être divisées en trois catégories : physiologiques, psychologiques et médicamenteuses. Les causes physiologiques sont les plus courantes et comprennent les infections buccales, la grossesse et la sialorrhée infantile, qui se produit chez environ 10 pour cent des bébés entre 6 et 12 mois. La sialorrhée psychologique est causée par le stress ou l’anxiété, et peut être exacerbée par des mouvements ou des sons spécifiques. Enfin, la sialorrhée médicamenteuse est causée par des médicaments tels que les antidépresseurs, les antihistaminiques ou les médicaments contre la schizophrénie.
Les principaux symptômes de la sialorrhée sont une production excessive de salive, des éclaboussures, des dents mouillées et la présence de morve. La sialorrhée peut également entraîner des difficultés à avaler et à parler, des maux de gorge et des maux de tête. Les symptômes peuvent être plus graves si la sialorrhée est causée par une infection ou un médicament. Dans ces cas, les symptômes peuvent inclure une fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements ou des diarrhées.
Les traitements pour la sialorrhée peuvent inclure des médicaments pour réduire la sécrétion salivaire, des médicaments pour traiter les infections, des interventions psychologiques pour gérer le stress et l’anxiété, et des exercices pour renforcer les muscles de la mâchoire. Dans certains cas, une chirurgie peut être nécessaire pour réduire la production excessive de salive. La chirurgie peut être réalisée sous anesthésie générale et consiste à enlever une partie des glandes salivaires pour réduire la production de salive.
2. Symptômes associés
Il y a plusieurs symptômes associés à l’excès de salivation, notamment la sensation de bave, la sensation de mouillé sur la peau, l’inconfort et des douleurs dans la gorge et le menton. Dans les cas les plus graves, l’excès de salivation peut causer des douleurs et des gênes dans la mâchoire et le cou et, dans les cas les plus graves, des problèmes respiratoires et digestifs.
De plus, l’excès de salivation peut provoquer des symptômes psychologiques tels que l’anxiété et la dépression. En effet, selon une étude réalisée en 2016, environ 50 % des personnes souffrant d’excès de salivation avaient des symptômes d’anxiété et de dépression liés à leur condition. Les personnes souffrant d’excès de salivation sont également plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil, de problèmes d’alimentation et de difficultés à maintenir leur concentration et à se concentrer.
L’excès de salivation peut également entraîner une mauvaise haleine, en raison du développement de bactéries dans la bouche. Selon une étude publiée en 2017, environ 80 % des personnes souffrant d’excès de salivation souffraient également d’une mauvaise haleine. Ces symptômes peuvent avoir un impact négatif sur la vie sociale et professionnelle des personnes touchées.
3. Diagnostic et tests
Le diagnostic d’un excès de salive est généralement basé sur un examen clinique. Les médecins peuvent également effectuer des tests complémentaires pour identifier les causes sous-jacentes. Les tests comprennent des analyses sanguines, des tests de la salive, des échographies, des radiographies et des tests neurologiques.
Les analyses sanguines peuvent aider à déterminer si une infection bactérienne, virale ou fongique est à l’origine du problème. Les tests de la salive aident à mesurer la quantité de salive produite et à évaluer sa qualité et sa composition. Les échographies et les radiographies sont utilisées pour rechercher des anomalies structurelles, telles que des tumeurs ou des blocages dans les voies salivaires. Les tests neurologiques peuvent être effectués pour déterminer si un problème neurologique est à l’origine de l’excès de salive.
Une fois que les tests ont été effectués et que le diagnostic a été posé, un traitement peut être mis en place. Les traitements peuvent inclure des médicaments, des interventions chirurgicales, des traitements à domicile et des interventions comportementales. Les médicaments peuvent être prescrits pour réduire la salivation ou pour traiter une infection sous-jacente. Les interventions chirurgicales peuvent être utilisées pour corriger des anomalies structurelles. Les traitements à domicile peuvent inclure l’utilisation de compresses humides et l’utilisation de médicaments à base de plantes. Les interventions comportementales peuvent inclure des techniques de relaxation et des exercices pour réduire le stress.
4. Traitements et remèdes
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Les traitements et remèdes contre un excès de salivation dépendent de la cause sous-jacente. Si l’excès de salive est causé par une maladie sous-jacente, le traitement est généralement dirigé vers celle-ci. Si l’excès de salive est lié à une anxiété ou une phobie, le traitement peut inclure des médicaments et des thérapies comportementales.
Les médicaments peuvent être prescrits pour réduire la sécrétion salivaire, par exemple les anticholinergiques, qui bloquent l’action de l’acétylcholine, une substance chimique du système nerveux qui stimule la production de salive. Les anticonvulsivants, les antidépresseurs et les médicaments contre la douleur peuvent également être utilisés pour traiter les symptômes associés à une sécrétion salivaire excessive.
De nombreux remèdes maison peuvent également être utilisés pour réduire la sécrétion salivaire. Les bonbons à la menthe et les pastilles pour la gorge peuvent aider à stimuler la production de salive. Les gommes sans sucre et les chewing-gums peuvent également aider à réduire la salivation en stimulant la production de salive. De plus, boire beaucoup de fluides peut aider à réduire la salivation en la diluant.
Les thérapies comportementales peuvent également être utilisées pour traiter l’excès de salivation. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) peuvent aider à gérer les symptômes d’anxiété et de stress qui peuvent provoquer une sécrétion salivaire excessive. La relaxation et la méditation peuvent également aider à réduire l’anxiété et à diminuer la sécrétion salivaire.
5. Prévention et précaution
La prévention et la précaution sont des moyens importants pour prévenir une production excessive de salive. Il est important de prendre des mesures préventives pour limiter les facteurs qui causent une production excessive de salive. Par exemple, il est important de surveiller l’alimentation et de limiter la consommation d’aliments qui peuvent provoquer une production excessive de salive, comme les aliments très sucrés, très salés ou épicés. Il est également important de consommer des aliments riches en vitamines et en minéraux, qui peuvent aider à réduire le risque de production excessive de salive.
Un autre moyen de prévenir une production excessive de salive est de limiter la consommation de tabac, d’alcool et de drogues, qui peuvent tous provoquer une production excessive de salive. Il est important de bien se rincer la bouche après avoir consommé de l’alcool ou des drogues, car cela peut aider à prévenir l’accumulation de bactéries dans la bouche et à prévenir la production excessive de salive.
Il est également important de pratiquer une bonne hygiène bucco-dentaire pour prévenir une production excessive de salive. Cela comprend le brossage des dents au moins deux fois par jour avec du dentifrice et un brossage de la langue et des gencives. Il est également recommandé de se brosser les dents après chaque repas, car cela peut aider à prévenir l’accumulation de bactéries et à prévenir la production excessive de salive.
Enfin, il est important de consulter un médecin si une personne souffre d’une production excessive de salive qui n’est pas liée à des facteurs tels que l’alimentation ou l’hygiène bucco-dentaire. Le médecin pourra alors examiner la personne et déterminer les causes sous-jacentes et prescrire un traitement approprié. Les traitements peuvent inclure des médicaments ou une chirurgie, selon la cause sous-jacente.