Pour ceux qui veulent réduire la consommation de viande, le soja est l’une des meilleures options. La consommation de cette protéine végétale est associée a de nombreux bienfaits pour la santé. Cependant il faut être prudent, car le soja peut devenir dangereux lorsqu’il est consommé en excès.

Voilà ce qui peut se produire quand vous mangez trop de soja.

1. Des picotements dans la bouche sont un signe d’une consommation excessive de soja signal d’une possible difficulté à digérer cette légumineuse. On vous rappelle que le soja est présent dans de nombreux produits végétariens et non-végétariens, souvent sous la forme d’émulsifiant : la lécithine de soja

2. Cette digestion difficile du soja peut provoquer des crises de diarrhée, des douleurs abdominales, des gonflements des lèvres, du visage et de la langue, voire même des nausées et des vomissements, deux symptômes qui peuvent également survenir d’une intolérance au soja et de ses dérivés (tels que le tofu).

3. Le soja contient de grandes quantités de toxines naturelles. Parmi elles, il y a un puissant inhibiteur d’enzyme qui empêche l’action de la trypsine et d’autres enzymes essentielles pour la digestion des protéines. Cette interaction peut provoquer des troubles au niveau du pancréas.

Ces inhibiteurs sont nombreux et ne sont pas complètement désactivés lors d’une cuisson normale. Ils peuvent produire de graves troubles gastriques, réduire la digestion des protéines et donc entrainer des carences chroniques en acides aminés. Le soja contient aussi de l’hémagglutinine, une substance qui favorise la coagulation et provoque l’agglutination des globules rouges.

Des tests menés en laboratoire ont démontré que le soja – riche en inhibiteurs de trypsine – a ralenti la croissance des souris et a favorisé le développement du cancer du pancréas.

4. La consommation de soja peut aggraver les symptômes liés à la thyroïde  (l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie) et peut ralentir le métabolisme, ce qui est inquiétant pour ceux qui ont déjà un métabolisme moins efficace.

Les phyto-oestrogènes du soja sont de puissants agents anti-thyroïdiens, qui peuvent entraîner de l’hypothyroïdisme et peuvent provoquer le cancer de la thyroïde.

Bien que le soja soit connu pour supprimer la fonction thyroïdienne depuis plus de 60 ans, et que les scientifiques ont identifié le composant goitrigène de soja, les producteurs insistent sur le fait que le soja n’abaisse la fonction thyroïdienne qu’en l’absence d’iode.

5. Les végétariens qui consomment du tofu pour remplacer la viande et les produits laitiers risquent de graves carences en minéraux. La forte teneur en phytates ou acide phytique du soja peut bloquer l’absorption des minéraux essentiels au tractus intestinal.

Le soja présente l’un des niveaux les plus élevés en phytates de toutes les céréales ou légumineuses. Les phytates du soja sont très résistantes aux techniques de cuissons longues. Seule une longue période de fermentation peut réduire de façon significative la teneur en phytates des graines de soja. Lorsque les produits du soja sont précipités comme avec le tofu et consommés avec de la viande, les effets de blocage des minéraux des phytates sont réduits.

6. Le soja est également très allergène. La plupart des experts considèrent la protéine de soja parmi les huit aliments les plus allergènes. Les réactions allergiques au soja sont de plus en plus communes, allant de légères à dangereuses.